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Haïti / Ile-à-Vache : Pirates d’hier et d’aujourd’hui

Par Marie-Thérèse Labossière Thomas

Soumis à AlterPresse le 21 avril 2014

Le gouvernement haïtien a choisi de faire des pirates le thème central de la promotion culturelle et touristique de l’Ile-à-Vache. Ces forbans sans foi ni loi du temps passé semblent aussi avoir inspiré la course actuelle à cette « île au trésor », en prélude à d’autres aventures.

Le plan de développement, proposé par le ministère du Tourisme, a tout aussi négligé la culture locale, de même que l’héritage amérindien soigneusement documenté des nombreux sites archéologiques répertoriés à l’Ile-à-Vache [1].

D’après ce même Plan : « Île à Vache se révélera particulièrement attirante pour quatre grandes catégories de voyageurs hautement éduqués et axés vers le luxe, en provenance principalement des Caraïbes, des États-Unis, du Canada et des pays européens ayant un fort penchant pour les vacances aux Caraïbes, soit : L’Angleterre, la France, l’Allemagne ainsi que les deux peuples récemment devenus beaucoup plus mobiles, les Russes et les Sud-Américains. L’âge de nos visiteurs variera grandement, même si la majorité d’entre eux auront plus de 18 ans. Selon nos projections actuelles, les enfants et les familles ne représenteront pas notre principale source de tourisme » [2].

Présenté comme écotouriste, le projet suscite néanmoins nombre de questions.

Une histoire qui se répète

Le 25 juin 2012, Gregory Mevs, alors ambassadeur itinérant pour le commerce et l’investissement, fit appel à des investisseurs bahaméens en vue du développement des îles adjacentes d’Haiti « ... (Ile de la Tortue, Ile-à- Vache, Ile de la Gônave.. )... » comme centres offshore et touristiques, entre autres projets.

Parmi les avantages offerts : une main-d’œuvre bon marché, des règlements flexibles et efficaces concernant l’emploi, de même qu’un taux d’imposition zéro, pour une durée maximale de 15 ans, suivi d’un taux dégressif pendant cinq ans.

La protection de l’investissement comprenait, entre autres, l’égalité de traitement des investisseurs haïtiens et étrangers, l’absence d’une tradition d’expropriation et la garantie des droits de propriété, le rapatriement libre des dividendes et d’autres revenus [3]. Le Modèle de Convention d’Établissement touristique publié sur le site du ministère du Tourisme souligne aussi certains de ces « Avantages incitatifs consentis par l’État ».

Moins d’un an plus tard, un arrêté présidentiel en date du 10 mai 2013 déclara « zone réservée et zone de développement touristique le territoire de la Commune de l’Ile-à-Vache ainsi que toute l’étendue du territoire maritime comprise dans ses limites » [4]. L’article 8 de ce même décret dit que « [l]’occupation d’espaces sur l’île à Vache se fait conformément au Plan d’Aménagement y relatif et aux dispositions législatives et réglementaires en la matière. Toute construction sur l’île est entreprise sur autorisation du Ministère du Tourisme et doit répondre à la vocation de l’île » [Ibid.].

D’après le Rapport d’enquête sur la situation de tension à Ile à Vache, publié par le Réseau national de défense de droits humains (Rnddh) : « La population n’a été informée de cet arrêté présidentiel que par le biais de la presse ou sur ouï-dire. Ainsi, différentes rumeurs et spéculations faisaient-elles état de délocalisation de la population, d’expropriation des propriétaires, d’où la naissance d’un climat de peur. En effet, les habitants de l’île ne souhaitent ni être dépouillés de leurs terres, ni se retrouver dans une situation telle qu’ils seraient obligés d’abandonner l’île » [5].

D’après un article de l’agence Reuters, la compensation des habitants, déjà notifiés d’une éventuelle expropriation, dépendra, selon les dires du gouvernement, de la décision de la Direction Générale des impôts, sur la base de l’utilisation actuelle du sol et de l’état des comptes des résidents concernant l’impôt foncier ; ce qui, encore d’après l’article, constituera un problème pour beaucoup de personnes qui vivent au jour le jour [6].

Dans ce climat d’incertitude, le plan gouvernemental prévoit donc — en plus de la glorification des pirates à travers des villages à eux consacrés — la construction d’un musée sous-marin (p. 8), alors que continue de languir celle d’un lycée pour les jeunes de l’île [7].

Le gouvernement envisage aussi des déplacements de population ainsi que des regroupements en deux zones de développement urbain ("Urban Renewal Programme") [8], sans toutefois sembler avoir une idée exacte de la population de l’île, estimée sur le même document d’abord à environ 10,000, puis à 17,000 personnes [9].

Tout cela, sous couvert d’écotourisme.

L’écotourisme prétexte à la dépossession ?

  • « Les élites se préservent quelques lieux, anciennement mis en tourisme, et s’inventent de nouveaux refuges paradisiaques « épargnés » par les vols charters, comme dans les îles côtières du Golfe de Honduras. La préservation de lieux réservés aux élites s’effectue à travers des critères financiers (comme à Saint Barth, Moustique, etc.) ou/et avec l’appui d’arguments écologiques ».
  • Dehoorne, Saffache & Augier, Tourisme, écotourisme et stratégies de développement dans la Caraïbe

Dans une interview accordée à Caribbean Journal, le premier ministre Laurent Lamothe eut a déclarer : « Je pense que l’Ile-à-Vache a un fort potentiel et ne présente pas les défis concernant les titres de propriété, auxquels on pourrait avoir à faire face sur la grande terre » [10].

C’est ainsi que, dès le 8 mars 2013, la firme Ingeneria Estrella, S.R.L reçut une « avance de démarrage » de près de cinq millions de dollars US provenant des fonds Petrocaribe, pour la construction de l’« Aérogare d’Ile-a-Vache » au coût total de 19,525,143.21 USD, ce pour le seul service des touristes.

Parallèlement, le projet de reconstruction de l’aéroport international des Cayes, qui dessert toute la région et se trouve seulement à quelques kilomètres de distance, se chiffre à un peu plus de vingt-six millions de dollars [11].

Selon le Réseau national de défense de droits humains, cité plus haut : « A la fin du mois de septembre 2013, l’Office national du cadastre (Onaca) a lancé une vaste opération d’arpentage sur l’île. La compagnie dominicaine de construction Estrella a commencé à travailler sur l’île, abattant, avec ses tracteurs, les jardins des paysans dans le but, selon les responsables de cette compagnie, de tracer une route à travers l’île » (p.3).

Les rapports de presse des 21 et 22 août 2013, au sujet de l’inauguration du projet de développement de l’Ile-à-Vache, ont fait état de 2,500 villas à construire, ainsi que de plusieurs hotel-resorts [12], alors que le Plan directeur de développement touristique ne mentionne, au prime abord, que « 1,000 nouveaux lits dans des bungalows et de petits hôtels de luxe... » (p. 4), pour arriver ensuite à « près de 1,200 unités au total » (p. 41).

De fait, toujours d’après le Plan sus-cité : « ce parc immobilier sera réparti sur environ 8 à 10 hameaux de développement touristique.... L’hôtel sera le noyau de services, d’activités et de ralliement de chaque hameau de développement touristique, avec restaurants (à thèmes : pirates, zen, etc.), bars, spa-fitness et tous les équipements récréatifs extérieurs, tels que bassins à remous, piscines, plages et autres activités nautiques. Les villas de villégiature graviteront autour de ce noyau hôtelier et leurs usagers pourront bénéficier des services de l’hôtel » [Ibid.].

Aucune mention de la population locale. Il est donc à se demander si elle peut aussi en bénéficier.

Toujours dans le cadre de ces hameaux touristiques : « La gestion des besoins en eau potable sera assurée à l’échelle des hameaux (puits, citernes et/ou désalinisation). L’utilisation de l’eau potable sera strictement réservée à la boisson et à la cuisson.... » (p. 43).

Et aussi, « En même temps que nous effectuerons nos recherches en eau potable, nous devrons nous assurer de pouvoir également en fournir aux communautés avoisinantes. Nous devrons également leur montrer comment prendre soin de cette ressource, afin d’assurer leur bien-être à long terme » (p. 23).

Dans ce contexte créolisé du "fardeau de l’homme blanc", la marginalisation de la population actuelle de l’Ile-à-Vache se passe de commentaires.

L’archéologie et les pirates

  • « En réalité, le problème de l’archéologie sous-marine aujourd’hui se pose avec acuité dans bon nombre de pays dépendants, où la faiblesse technologique et institutionnelle est certaine. Ces deux facteurs les rendent particulièrement vulnérables aux sociétés de chasseurs de trésors qui, à l’instar des flibustiers d’autres temps, pillent actuellement les mers du Sud ».
  • Beauvoir-Dominique, R., Puerto Real : défis nationaux et internationaux de l’archéologie haïtienne

Il y a donc lieu de se demander ce qu’il en est des « Principes de développement » relatifs au tourisme écologique, énoncés en page 22 du Plan directeur, à savoir : « Les principes directeurs de développement touristique proposés ici s’inspirent du tourisme durable. Ce type de tourisme met l’accent sur un développement qui préserve l’intégrité culturelle, les écosystèmes et la diversité biologique et qui favorise le développement économique et social des communautés. Il se veut solidaire et responsable ».

Ainsi, la transparence s’impose-t-elle quant au coût financier, écologique, humain et culturel de l’aéroport, du « musée sous-marin racontant l’histoire romancée de pirates », du « terrain de golfe écologique » et autres aménagements prévus sur l’île, ainsi que de leurs retombées sur la population locale.

En janvier 2013, la ministre du Tourisme signait un accord de partenariat avec la compagnie canadienne Air Transat [13].

Dans son affiche publicitaire intitulée « Haïti : le secret bien gardé des Caraïbes », cette dernière déclare : « L’île à Vache, en plus de sa beauté, regorge de vestiges archéologiques. De nombreux bateaux ont aussi sombré sur les récifs du nord-est de l’île ».

De son côté, le ministère du Tourisme offre, sous la rubrique « Récréatif et reposant » de son Plan directeur de développement touristique — avec la plongée, la pêche, les sports nautiques, le golf écologique — la « découverte potentielle de sites archéologiques très anciens (l’île en compterait une grande quantité d’âges très éloignés) et de l’histoire précolombienne à travers les artefacts qui seront exposés dans le musée (dans le respect de la faisabilité et des normes internationales en la matière) » (page 43).

Cette invitation à la « découverte potentielle » pourrait facilement s’interpréter en une autorisation au pillage des ressources archéologiques de l’île.

Il est aussi stupéfiant de constater que, dans le Plan directeur de développement touristique ou les appels d’offre, il n’a été fait mention ni d’une évaluation du patrimoine archéologique de l’île, ni de la participation de des ministères de la Culture ou de l’Éducation, de l’Université d’État ou de l’Institut de sauvegarde du patrimoine national (Ispan), avant que commencent les travaux de construction et de forage.

De plus, parmi les « quatre grandes catégories de voyageurs hautement éduqués et axés vers le luxe », qu’a ciblés le ministère du Tourisme, les « Explorateurs », comprenant plongeurs, archéologues et historiens, viennent en première place (p. 30).

Comme le dit, cependant, Beauvoir-Dominique : « Malgré un départ prometteur durant les années 1940, Haïti est confrontée présentement au pillage de ses ressources patrimoniales, en l’absence de structures capables d’en assurer la préservation » (p. 179).

En page 183 du même texte, se trouve le récit d’excavations illégalement entreprises il y a quelques années « à l’Ile à Vache, en quête du fameux navire Oxford du flibustier Henri Morgan », figure de proue du présent projet de développement touristique.

Quelle sorte de tourisme ?

  • « Plus fascinant encore, ce sont [sic] les mots employés pour décrire le caractère merveilleusement authentique et intact de l’endroit : sauvage, vierge, déconnecté, lointain, brut, unique, mature. Il s’agit d’un endroit rustique et pur ; totalement dévoilé par sa pureté, comme s’il n’existait aucun filtre entre vous et ce paradis… un mot d’ailleurs employé maintes et maintes fois pour décrire Île à Vache ».
  • Ile-a-Vache, Plan directeur de développement touristique, p. 11

D’après Lévy et Lacombe : « Dans certains cas, la publicité touristique vante, de façon détournée, les promesses et le potentiel des destinations sexuelles, et tente d’attirer les vacanciers vers des destinations exotiques en décrivant les paysages dans un langage suggestif, les assimilant à des femmes qui, lorsqu’elles sont représentées, sont associées à la passivité, à la soumission et à la séduction. ... Le tourisme peut aussi comprendre d’autres services à connotation sexuelle ou érotique directe, comme les salons de massages et les saunas, ou plus indirecte, comme les boîtes de nuit et les discothèques » [14].

En page 44, du Plan directeur de développement touristique, nous lisons : « ...afin d’offrir une expérience à la hauteur des attentes des visiteurs, responsables et exigeants, un personnel spécialisé devra être embauché. D’où l’implantation au cœur du village d’une école professionnelle qui dispensera des cours dans les disciplines suivantes : gestion et opération touristique ; gestion commerciale ; restauration et mixologie ; accueil ; animation touristique ; guidage et services de bien-être (spa) ».

Toujours d’après le Plan directeur, les enfants et les familles ne constituent pas l’un des groupes de voyageurs ciblés en ce qui concerne l’Ile-à-Vache.

Et pourtant, le cadre du projet semblerait se prêter idéalement à la section intitulée "Les meilleures vacances en famille - Les Caraïbes", en compagnie de la République Dominicaine, de la Jamaïque, de Saint-Martin, des Bahamas, de Porto-Rico, et d’autres destinations offertes sur le site TripAdvisor (un partenaire d’Haïti pour les forfaits de voyage).

« ... [I]l est déplorable que les autorités aient décidé de prioriser la dimension économique du projet de développement, au détriment des autres aspects, notamment les aspects démographiques et sociologiques », observe le Réseau national de défense de droits humains (p. 3).

Par ailleurs, le potentiel de « pillage de biens culturels » s’avère tout aussi inquiétant.

La fragilité de l’environnement a aussi fait l’objet, sur les réseaux sociaux, d’échanges concernant le forage de puits, de même que des exigences de construction et de maintien du terrain de golf dit « écologique », dans le cadre de l’accès à l’eau potable, de l’emploi des pesticides et du traitement des déchets pour l’ensemble de la population.

Le ministère du Tourisme n’a encore fait part d’aucune étude en la matière et l’on ignore s’il y a eu ou non participation des ministères de l’Environnement et des Travaux Publics.

Participation et développement durable

Les éléments sus-cités du programme gouvernemental ne correspondent, donc, nullement au prétexte d’écotourisme dont s’affuble le Plan directeur de développement touristique.

« Ces dernières années », dit Jasmine Garraway, directrice du tourisme durable de l’Association des Etats de la Caraïbe, « deux modèles touristiques ont suscité un large intérêt dans la Grande Caraïbe, principalement en raison de leur potentiel en matière de bénéfices significatifs aux communautés locales, marginalisées sur le plan économique (qu’elles soient pauvres, autochtones, rurales ou tout cela à la fois). Ces deux modèles, l’écotourisme et le tourisme communautaire, sont apparus en réponse au désir des touristes contemporains de passer des vacances actives et de prendre part à des activités liées au patrimoine naturel, archéologique, historique ou culturel d’une destination, ainsi que du désir des communautés locales d’accueil d’être au premier plan du développement touristique. ....

A la différence du tourisme traditionnel, des formes alternatives de tourisme sont typiquement offertes par des petits et moyens opérateurs,, et sont celles qui ont le plus de chances d’apporter des revenus et des avantages directs aux communautés rurales et autochtones ainsi qu’aux pauvres » [15].

Des modèles similaires de développement communautaire existent déjà à l’Ile-à-Vache, à l’état embryonnaire ou en potentiel.

On se demande donc pourquoi le ministère du Tourisme n’a pas plutôt choisi de les soutenir et de les développer à bien moindre frais, pour un écotourisme véritable au bénéfice de la population.

A Tahiti par exemple, la petite hôtellerie familiale et l’hébergement chez l’habitant coexistent officiellement aux côtés de l’hôtellerie internationale [16].

Alors qu’une balance d’un peu plus de trois millions USD, affectée à l’Ile-à-Vache figure sur la liste des programmes financés par les fonds Petrocaribe, ceux-ci paraissent maintenant épuisés en ce qui concerne les « Fonds d’expropriation pour les projets à financement Petrocaribe et autres » et affichent une très faible balance pour ceux affectés au paiement partiel de la construction des aéroports de l’Ile-à-Vache et des Cayes ; ces derniers figurent aussi au rapport du ministère des Travaux Publics Transports et Communications seulement en tant que projets Petrocaribe, et ne reflètent aucun ajout du « Trésor public » [17].

Vu la récente déclaration du président Martelly concernant l’état des finances nationales, de même que la décision du gouvernement américain d’annuler la construction du port de Fort-Liberté, par manque d’intérêt de potentiels investisseurs, on se demande ce qu’il adviendra du plan actuel de développement de l’Ile-à-Vache, élaboré par le ministère du Tourisme.

Et c’est là que se joue le concept de développement durable, dans lequel devrait, au moins, continuer de figurer le volet de lutte contre la pauvreté, récemment annoncé par le premier ministre, avec la participation d’autres ministères et organismes concernés, de même que de la population locale.

L’absence de communication et de transparence, ajoutée à la récente vague de répression et de brutalités policières, crée le climat d’angoisse et de mobilisation qui continue de secouer la communauté jadis paisible de l’Ile-à-Vache et appelle à la solidarité.

Contact : thesydescayes@yahoo.com

……………


[1Rouse, Irving. The Olsen Collection from Ile à Vache, Haiti. Florida Anthropological Society, Inc., Florida Anthropologist, Vol. 35, No. 4, December 1982, pp. 169-185 ;
_ Moore, Clark. Investigation of Preceramic Sites on Ile à Vache, Haiti. Florida Anthropological Society, Inc., Florida Anthropologist, Vol. 35, No. 4, December 1982, pp. 186-199.
http://ufdc.ufl.edu//UF00027829/00024
_ Beauvoir-Dominique, Rachel. (p.183), Puerto Real : défis nationaux et internationaux de l’archéologie haïtienne, Archéologie de la Caraïbe et Convention du patrimoine mondial, pp. 179-185, UNESCO, 2005 ; whc.unesco.org/document/6048

[2Ile à Vache, Annexe 1, Plan directeur de développement touristique, p.30 ; http://cfihaiti.com/news/RFP-IAV-Energie_FRA1.pdf

[3Haiti Outlines Prospects for Bahamians : http://www.tribune242.com/news/2012/jun/28/haiti-outlines-prospects-for-bahamians/ - also, Haitian-Bahamian Relations, Gregory Mevs Visit, Bahamian Chamber of Commerce, June 25, 2012 : http://www.docstoc.com/docs/167091611/Presentation---Bahamas-Chamber-of-Commerce
_ Voir aussi : Ministère du Tourisme, Modèle de Convention d’Établissement touristique : http://www.tourisme.gouv.ht/images/all_medias/ANNEXE%2010_IVA_MODELE%20DE%20CONVENTION.pdf

[4Arrêté déclarant zone réservée et zone de développement touristique le territoire de la Commune de l’Ile-à-Vache, Le Moniteur, 10 mai 2013 ; http://www.tourisme.gouv.ht/images/all_medias/ANNEXE%202_IVA_COPIE%20DE%20LARRETE%20PRESIDENTIEL.pdf ; Voir aussi : Le Moniteur, Special #8, Presses Nationales d’Haïti : Numéros spéciaux : http://www.pressesnationales.ht/moniteur/speciaux.php

[5Réseau national de défense de droits humains, Rapport d’enquête sur la situation de tension à Ile à Vache, p.2 ; http://rnddh.org/content/uploads/2014/04/Rap-Ile-à-vache-2-avril-2014.pdf

[6Neglected islanders resist plan for Haiti tourism revival, Reuters, http://www.reuters.com/article/2014/04/06/us-haiti-tourism-idUSBREA3506V20140406

[7Ile-à-Vache, les travaux de construction du lycée en souffrance. Serizier, J., Le Nouvelliste, 30 octobre 2013.

[8Ile-A-Vache - Annex 1, Plan directeur de développement touristique, p. 50 ; http://cfihaiti.com/news/RFP-IAV-Energie_FRA1.pdf

[9Ibid., p. 4 ; Voir aussi : Annexe 3 - Critères pour la proposition d’énergie, pdf p. 69.

[10Interview with Haiti PM Laurent Lamothe December 6, 2012, Alexander Britell, Caribbean Journal ("I think Ile a Vache has great potential, and it doesn’t present the challenges for land title that you might face on the mainland."). Traduit par l’auteur. http://www.caribjournal.com/2012/12/06/interview-with-haiti-pm-laurent-lamothe/

[11Présentation de l’État d’avancement de « Aérogare d’Ile a Vache » Septembre 2013 : http://www.mtptc.gouv.ht/media/upload/doc/publications/21_Rapport%20_Avancement_Aerogare_Ile_Vache.pdf
_ Présentation de l’État d’avancement de « Reconstruction Aérogare des Cayes » Septembre 2013 :
http://www.mtptc.gouv.ht/media/upload/doc/publications/20_Rapport_Avancement_Aerogare_Des_Cayes_Septembre_2013.pdf

[14Lévy, J.J., Lacombe, E., Le tourisme sexuel : ses plaisirs et ses dangers, Revue de recherche en tourisme, pp. 4-9 ; http://teoros.revues.org/1807

[15Garraway. J., Tourisme caribéen et développement communautaire, Editions Persée, http://www.newmedia-fr.info/ixm_ixpnews.php?file=article&story_id=23433

[17Bureau de Monetisation des Programmes d’aide au développement, Liste de tous les projets à financement Petrocaribe, Rapport de transferts du 20 septembre 2008 au 31 mars 2014 ; http://www.bureaudegestion.gouv.ht/partenaire_bilateraux_petrocaribe.htm
MTPTC Travaux d’urgence : http://www.mtptc.gouv.ht/media/upload/doc/publications/Contrats%20Projets%20d’urgence.pdf