P-au-P, 15 avril 2014 [AlterPresse] --- Dans un contexte de montée de l’autoritarisme contre la liberté d’expression et de la polémique sur la situation réelle des finances publiques haïtiennes, avec une crainte de relèvement du tarif des produits pétroliers sur le marché national - voire de l’application de nouvelles taxes sur les ménages -, les anti-Martelly sont à nouveau dans les rues, ce mardi 15 avril 2014, pour réclamer le départ de l’équipe au pouvoir, observe l’agence en ligne AlterPresse.
La manifestation, qui compte des milliers de personnes, a démarré au Bel Air à l’appel du Mouvement patriotique de l’opposition démocratique (Mopod) et de la force patriotique pour le respect de la constitution (Foparc), proche du parti Fanmi Lavalas de l’ancien président, Jean-Bertrand Aristide.
Les organisateurs soutiennent que les récentes déclarations controversées de Martelly sur l’état des finances publiques en Haïti sont un facteur de motivation des réticents à venir fouler le macadam contre le « pouvoir tèt kale kale tèt ».
« Il faut qu’il parte ! Il faut qu’il parte ! Martelly le kidnappeur !Elections générales ! », sont parmi les slogans lancés par la foule.
La manifestation doit aboutir devant les ruines du palais national, après son départ du point de rassemblement mythique des ruines de l’Eglise Notre Dame du Perpétuel Secours au Bel Air.
Le sénateur Jean-Charles Moïse et le député Arnel Belizaire, deux opposants convaincus, ont, dans l’enceinte même du parlement haïtien, appelé à manifester dans les rues jusqu’à l’obtention de la démission du chef de l’Etat et de son administration avant la coupe du monde de football qui débutera le 12 juin 2014 au Brésil. [efd kft rc apr 15/04/2014 11:55]
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