Correspondance Pénia Bonicet
Anse-à-Pitres, 07 avril 2014 [AlterPresse] --- La population d’Anse-à-Pitres (commune du Sud-Est d’Haïti, frontalière avec la ville dominicaine de Pedernales) vient de vivre une semaine particulièrement tendue, quand des individus lourdement armés ont rançonné et terrorisé la population, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Les activités de transport public, entre Anse-à-Pitres et Thiotte, ont été paralysées.
Depuis plusieurs semaines, Kasedan, Tête-morne, et d’autres zones sont contrôlées par des bandits, ayant comme cibles privilégiées les chauffeurs de motos-taxis et les passagers.
Le lundi 24 mars 2014, un cambiste appelé Lymorez Azor a été dévalisé. Ayant reçu deux balles, Azor est encore soigné à l’hôpital.
« Je voudrais me rendre à Thiotte cet après-midi, mais je suis obligé de rester chez moi de peur d’être victime de ces bandits, », indique à AlterPresse un habitant de la zone.
Par crainte de représailles, les habitants ont peur de dénoncer les agresseurs, selon les informations recueillies.
Un individu, appelé Osias Saint-Louis (alias Ti babout), serait le chef des bandits, qui terrorisent sans arrêt la population, confie à AlterPresse une source policière dans la zone.
Evadé de prison à Jacmel, il aurait échappé à la police qui tentait de l’appréhender le vendredi 28 mars 2014.
Le lundi 31 mars 2014, cinq équipes de l’Unité départementale du maintien d’ordre (Udmo) sont venues en renfort à Anse-à-Pitres pour contrer cette vague d’insécurité.
En général, il n’y avait que 3 agents de police à Anse-à-Pitres, forte de 25 à 30 mille habitantes et habitants. [pb kft rc apr 07/04/2014 12:20]
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