P-au-P, 25 mars 2014 [AlterPresse] --- Le prêtre catholique romain Jan Hanssens, coordonnateur de la Cellule de réflexion et d’action nationale (Cran), appelle le comité de suivi du dialogue politique à se pencher, s’il y a lieu, sur les difficultés d’interprétation et de mise en application de l’accord.
« S’il y a des difficultés dans l’accord, je crois qu’il y a un comité de suivi qui est là pour voir ce qui est acceptable en vue d’une issue », avance Hanssens, souhaitant la prise en compte, dans le dialogue en cours, des intérêts de la population.
Très souvent, le vrai problème concernant un accord réside dans les comportements adoptés par les acteurs et actrices face à leurs engagements, estime le prêtre.
« La signature d’un accord est un engagement », rappelle t-il.
L’article 12 de cet accord serait à l’origine d’une contestation, notamment au parlement, parce que le document en question impose à l’institution un délai de 10 jours pour tout amendement de la loi électorale.
Passé ce délai, l’avis de la chambre des députés et du sénat ne sera pas pris en compte par le Conseil électoral, d’après le document.
Des sénateurs et députés sont montés au créneau pour contester l’article 12 de cet accord signé entre les parties prenantes.
Certains secteurs anticipent déjà une nouvelle crise qui pourrait être issue de l’accord.
La Cran est une organisation qui travaille pour un dialogue national réunissant tous les secteurs sociaux, notamment la société civile.
Une réunion de travail, avec plusieurs organisations, est annoncée pour le dimanche 6 avril 2014, par la cellule, en vue de discuter autour de la conjoncture actuelle.
Lors d’une réunion, tenue le dimanche 16 mars 2014, l’organisation avait réfléchi, entre autres, avec plusieurs de ses membres, représentants de 13 organisations, sur la signature de l’accord du vendredi 14 mars entre les partis politiques, l’exécutif et le parlement. [emb kft gp apr 25/03/2014 15:45]