P-au-P, 21 mars 2014 [AlterPresse] --- Le notaire et vice-président de l’Association syndicale des notaires d’Haïti, Lesly Alphonse, prône une meilleure sécurité dans le système foncier, lors d’un atelier sur la réforme foncière, le 20 mars dernier à Pétionville (périphérie est).
La réforme foncière implique une sécurité juridique et une garantie du titulaire sur ses droits de propriété, avance le vice-président.
Il espère que des relations privilégiées seront établies entre les notaires et les autorités de l’état civil pour aider à construire cette vérité juridique sur la question du foncier.
Une meilleure gestion des informations liées au droit de propriété est encouragée par Alphonse, regrettant le fait que beaucoup de citoyennes et citoyens ne sont pas enregistrés dans les registres d’état civil.
Une institution doit se charger de conserver les testaments pour pouvoir établir leur existence, recommande t-il.
Il réclame des modifications au niveau du cadre légal haïtien et la mise à profit des bienfaits de l’utilisation des technologiques de l’information et de la communication en vue d’une gestion efficace du foncier, adaptée à la réalité haïtienne.
L’atelier sur la réforme foncière du 20 mars a mis sur le tapis plusieurs thèmes, notamment les problèmes de conflits terriens.
Cet atelier de travail a été réalisé sous le patronage du gouvernement et du Comité interministériel pour l’aménagement du territoire (Ciat).
Il a rassemblé divers acteurs du secteur comme les notaires, arpenteurs, urbanistes, anthropologues, juristes, cadres de l’Institut de la réforme agraire (Inara) et de l’Office national du cadastre (Onaca). [emb kft gp apr 24/03/2014 12 :35]