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Journée internationale des femmes : Différentes activités annoncées en Haïti pour célébrer le 8 mars

P-au-P, 07 mars 2014 [AlterPresse] --- Conférences-débats, activités culturelles, marches... sont parmi les activités, prévues à Port-au-Prince et en province par la plateforme Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr), pour commémorer la journée internationale des femmes, ce samedi 8 mars 2014, apprend AlterPresse.

Des conférences-débats, sur l’accès des femmes à la justice, et des séances de réflexions, sur les droits des femmes, seront notamment réalisées à Port-au-Prince et à Belladère (Plateau central), les vendredi 7 et 8 mars 2014.

Il y aura, entre autres, des activités culturelles et des témoignages dans divers endroits à Lascahobas (Plateau central), aux mêmes dates.

Une conférence-débats, suivie de la présentation d’un cahier de charges, sera présentée à Thomassique.

Des marches, en vue d’exiger le respect des droits des femmes, sont aussi annoncées à Cerca-la-source (vers l’est de Hinche), Anse-à Pitres (département du Sud-Est) et Fonds-Verrettes (département de l’Ouest), le 8 mars 2014.

« Créer de bonnes conditions pour que les femmes puissent trouver justice, c’est un grand pas franchi sur le chemin de l’égalité entre les femmes et les hommes » : tel est le thème retenu, en cette année 2014, pour la journée internationale des femmes.

Malgré les progrès enregistrés dans la lutte, les conditions de vie des femmes sont toujours vulnérables, souligne Sanièce Petit Phat, animatrice de genre à la plateforme Garr, lors d’une conférence de presse le jeudi 6 mars 2014.

L’exclusion devient le plus grand handicap pour les femmes de jouir de leurs droits, reconnus par les conventions internationales, déplore-t-elle.

Le mode actuel de fonctionnement de la justice rend difficile la bataille contre toutes les formes de violences subies par les femmes et les filles.

Les femmes et les filles font face à de grandes difficultés pour trouver justice, quand elles sont l’objet de viols et de violences domestiques.

« Leurs conditions économiques les empêchent de continuer de défendre leurs droits, suivant les exigences du processus légal » souligne Sanièce Petit Phat.

L’animatrice du Garr attire également l’attention des autorités concernées sur la nécessité de sensibiliser tous les agents, qui interviennent dans le système judiciaire, comme les policiers, les avocats, les juges, pour aider les femmes et les filles à obtenir justice. [emb kft rc apr 07/03/2014 1:55]