P-au-P, 20 févr. 2014 [AlterPresse] --- La Section des droits humains de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah), représentant le Haut-Commissariat aux droits humains en Haïti appelle les autorités haïtiennes à poursuivre l’enquête sur le meurtre du militant Daniel Dorsinvil et de son épouse Girldy Larêche, dans un communiqué ce 20 février.
Daniel Dorsinvil et Girldy Larêche ont été abattus le 8 février à Port-au-Prince.
Dorsinvil était le coordonnateur général de la Plateforme des organisations haïtiennes des droits humains (Pohdh) et un des fondateurs du Groupe d’Alternatives et de Justice (Gaj, créé en 1987 sous le nom de groupe d’assistance juridique).
Tout en affirmant sa solidarité envers la famille des victimes et les militants de droits humains à travers le pays, la section des droits humains de la Minustah recommande aux autorités de ne pas lâcher l’enquête « en explorant toutes les pistes ».
« Tout homicide doit faire l’objet d’une enquête approfondie et impartiale, respectueuse des droits de l’homme garantis par la Constitution haïtienne et les conventions internationales. A l’issue de cette enquête, des procédures judiciaires devront être menées en toute transparence dans des délais raisonnables. », souligne le communiqué de presse.
La police aurait procédé le dimanche 16 février à l’arrestation d’un présumé tueur des époux Daniel Dorsainvil et Girldy Larêche.
Ce suspect aurait été appréhendé par la police au champ de mars (centre de la capitale), en plein festivités pré-carnavalesques. Son identité n’a pas été révélée. [kft gp apr 20/02/2014 10 :55]