Cap-Haïtien, 18 févr. 2014 [AlterPresse] --- Se regrouper dans des organisations communautaires reste un facteur très contributif à la concrétisation et à la continuité des projets de développement, soutient la directrice de la branche nationale du Programme des nations unies pour le développement (Pnud/Haïti), Sophie De Caen, dans le cadre d’une visite de projets dans le nord du pays.
« C’est certain..., il est beaucoup plus facile d’aider un groupe déjà formé », déclare Sophie De Caen, dans un entretien accordé à AlterPresse.
En dehors de la facilité que cela offre, cette situation se relève également salutaire, selon les propos de la représentante du Pnud.
« Ce désir de travailler ensemble (retrouvé chez les citoyennes et citoyens) sauve beaucoup de temps », notamment celui de les réunir autour d’un même projet important pour leurs localités respectives, puis dans l’identification des besoins, explique-t-elle.
Dans ce cadre-ci, on a « plus tendance à voir la durabilité » en termes de continuité dans les projets.
La directrice du Pnud-Haïti visite des projets d’organisations, appelées à bénéficier de financements.
Sont concernés, notamment, une coopération d’apiculteurs dans le Nord-Est, ou encore le ‘’Plan Nord’’ sur la vulnérabilité sismique dans la zone Nord / Nord-Est, entre autres, et l’établissement d’un plan de contingence.
La gestion des risques et désastres, la gouvernance (élections et efficacité de l’aide), le changement climatique, la réduction de la pauvreté et la lutte contre le VIH/Sida et la tuberculose, sont les principaux champs d’action de cette agence onusienne en Haïti.
Les priorités sont déterminées en fonction des décisions adoptées par les autorités haïtiennes. [srh kft rc apr 18/02/2014 9:05]
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