Extrait du quotidien dominicain Hoy
Traduit par Mario Louis-Jeune *
Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Manuel María Mercedes, rend responsable par avance le Cardinal Nicolas de López Rodríguez de tout incident qui pourrait arriver au prêtre jésuite Mario Serrano et qui affecterait son intégrité physique.
Mercedes a demandé au Président Danilo Medina d’assurer la sécurité du prêtre, après les déclarations faites hier (7 février) par la plus haute autorité catholique en République Dominicaine, lorsqu’elle a traité de canaille le père, qui accompagne les revendications de milliers d’enfants dominicains de parents sans papiers.
"Si quelqu’un doit quitter ses fonctions au sein de l’Eglise catholique pour faire place à une nouvelle génération, c’est le cardinal", a déclaré le président de la Comission des droits de l’homme en République Dominicaine, durant une interview à l’émission « Qu’est-ce qui se passe ?" conduite par les journalistes Raquel Awilda Gonzalez et Miguel Martinez sur les ondes de la radio HIJB 830 AM.
Mercedes a rapporté avoir adressé, il y a environ deux mois, une lettre au pape Francisco, lui demandant la destitution de l’archevêque métropolitain qui, selon lui, exerce un ministère en dehors des normes établies par les lois canoniques.
Il a expliqué en même temps qu’il est en train d’élaborer un document conjointement avec plus de quinze (15) organisations de soutien au père Serrano pour témoigner à ce dernier qu’il n’est pas tout seul dans cette lutte, qui vaut la peine et qui devrait se poursuivre.
Le représentant de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en République Dominicaine a déclaré que la sentence 168-13 émis par la Cour Constitutionnelle (TC) a causé de grands dommages au pays, puisqu’en matière de droits, elle est très mal vue par les instances internationales.
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* Licencié en Philosophie
Responsable d’éducation à NAPSA-Santo Domingo Ouest
Source : journal Hoy
http://hoy.com.do/comision-de-derechos-humanos-responsabiliza-al-cardenal-de-lo-que-pueda-suceder-a-mario-serrano/
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