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P-au-P, 06 févr. 2014 [AlterPresse] --- Le président haïtien Joseph Michel Martelly s’est entretenu, le mercredi 5 février 2014, à la salle des traités, à Washington D.C., avec le secrétaire d’État américain John Kerry, apprend AlterPresse.
Peu avant de se rencontrer en tête-à-tête, les deux hommes ont échangé quelques mots, rapportés dans une note de l’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, dont a pris connaissance AlterPresse.
« C’est pour moi un grand plaisir d’accueillir le président d’Haïti Michel Martelly, et ceci vraiment avec un grand respect pour la voie sur laquelle il a placé Haïti et pour l’énorme engagement qu’il a pris, de la période de transition à la reconstruction, vers un programme de développement à long terme », a déclaré le secrétaire d’État américain.
John Kerry a salué également le « leadership » du président Martelly.
Un sens de responsabilité, qui favoriserait la tenue prochaine d’élections dans le pays, pour remplacer le personnel politique manquant, notamment, un tiers du sénat (10 sénateurs sur 30) et les élus locaux.
Pour sa part, Michel Martelly a profité de l’occasion pour adresser des remerciements au peuple américain et affirmer qu’il est actuellement aux États-Unis d’Amérique « pour discuter » de la nouvelle Haïti, un pays « capable de prendre son autonomie, par rapport à l’assistance, et de prioriser l’investissement en vue de la création de nouveaux emplois ».
Par ailleurs, Martelly a également discuté, le mercredi 5 février 2014, avec des députés américains à Washington.
Un entretien de Martelly est prévu le 6 février avec le président américain Barack Obama à la maison blanche, où le chef d’État haïtien sera reçu pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en mai 2011.
Au moment où cette rencontre va avoir lieu, un rapport du directeur national des services de renseignement américains, James R. Clapper avertit qu’Haïti risque de connaître des mouvements de protestations, éventuellement violentes, à la veille de l’organisation des élections qui doivent se tenir en 2014.
« Martelly est encore populaire, mais des protestations politiques, possiblement violentes, peuvent se produire avant les élections, prévues pour 2014 », a déclaré le fonctionnaire. [srh kft rc apr 06/02/2014 1:35]
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