P-au-P, 24 janv. 2014 [AlterPresse] --- Des communautés, dans 6 des 10 départements géographiques d’Haïti, restent des zones humanitaires prioritaires avec des risques moyens, à côté de certaines zones de l’Ouest qui présentent des risques plutôt élevés, suivant une fiche-bilan des Nations Unies, publiée sur le site de la Mission des casques bleus dans le pays.
Des communes du Centre, de l’Artibonite, du Nord-Ouest, du Nord, de la Grande Anse (une partie du Sud-Ouest) présentent des signes d’un besoin humanitaire important.
« Des besoins critiques et des vulnérabilités aiguës demeurent à travers le pays, nécessitant des interventions aptes à sauver des vies », selon les informations publiées dans cette fiche dont a pris connaissance AlterPresse.
C’est surtout le sud-ouest et le nord-est du département de l’Ouest qui présentent les besoins les plus élevés.
Cette description de l’organisation des Nations Unies (Onu) tient compte des défis, tels le choléra, la sécurité alimentaire, la nutrition et les conditions d’existence des personnes sinistrées dans les camps.
Cent mille (100,000) enfants vivent dans un état de malnutrition. Parmi eux, 200 mille souffrent de malnutrition sévère aiguë.
Autre problème, en ce qui concerne les besoins humanitaires du pays, c’est la « baisse des financements humanitaires », qui occasionne, du coup, un départ graduel des acteurs humanitaires, d’après le bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de l’Onu.
168 millions de dollars américains (US $ 1.00 = 45.00 gourdes ; 1 euro = 63.00 gourdes aujourd’hui) restent nécessaires pour financer le plan humanitaire 2014. [srh kft rc apr 24/01/2014 13:00]
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