Dépêche corrigée le 16 janv. 2014. Partie erronée et supprimée : "rattachée à la Minustah", remplacée par "dans le cadre d’une coopération bilatérale", à la fin de l’avant-dernier paragraphe.
P-au-P, 14 janv. 2014 [AlterPresse] --- A l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée législative le lundi 13 janvier, le président Michel Martelly a réitéré sa volonté de mettre sur pied une nouvelle armée.
Lors de son discours devant l’assemblée, le président a annoncé son intention de consulter toutes les forces vives de la nation, dans l’optique du rétablissement définitif de l’armée.
« Il est grand temps, en tant qu’Haïtiens, que nous assurons l’intégrité de notre territoire, en travaillant à la création d’une nouvelle force nationale, devant assurer la protection du territoire et la sécurité des frontières. La question de l’avenir de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) devra se poser de façon responsable », déclare Martelly.
La Minustah, présente en Haiti depuis 2004, est accusée entre autres d’avoir introduit le choléra dans le pays et d’avoir commis des actes de tortures contre la population.
Déjà, à Petite Rivière de l’Artibonite, 23 ingénieurs formés par l’armée équatorienne occupent la base laissée par la fraction de cette armée sud-américaine dans le cadre d’une coopération bilatérale.
Des questionnements continuent d’être soulevés sur le statut précis de cette armée chère au chef de l’Etat, sa source de financement et surtout sur les possibilités de réparation pour les victimes des exactions commises par les anciennes Forces armées d’Haïti (Fad’h), démobilisées depuis 1995. [jep kt gp apr 14/01/2014 12 :20]