P-au-P, 13 janv. 2014 [AlterPresse] --- Les 6 ouvriers révoqués de l’usine One World Apparel SA auraient été impliqués dans des actes de vandalisme, enregistrés dans cette usine le 11 décembre 2013, selon les patrons de cette entreprise de sous-traitance.
One World Aparel SA est sortie de sa réserve par un courrier transmis à AlterPresse, après les démarches infructueuses de l’agence, auprès du responsable des ressources humaines, à propos des motifs à la base du licenciement des 6 ouvriers.
L’intrusion, dans cette usine, le 11 décembre 2013, de plusieurs personnes manifestant contre un salaire minimum de 225.00 gourdes (US $ 1.00 = 45.00 gourdes ; 1 euro = 63.00 gourdes aujourd’hui), « a causé beaucoup de pertes financières, matérielles et même une vie humaine », souligne la lettre, dans laquelle aucune précision n’est fournie sur l’identité de la personne décédée.
Qualifiant cet événement d’ « attaque criminelle », One World Apparel SA assure que des juges de paix ont documenté et fait le constat des dégâts.
Dans leur lettre, les responsables de One World Apparel SA déclarent détenir « des preuves claires » identifiant « certains des responsables », et avoir agi en les révoquant « conformément au code du travail (art. 42) et aux normes internationales du Bureau international du travail ».
Les 6 ouvriers, révoqués le 8 janvier 2014, qualifient d’illégal leur licenciement.
Ils affirment avoir eu connaissance de leur renvoi uniquement par voie verbale.
Depuis les incidents de décembre 2013, ils ont été mis en disponibilité à deux reprises, selon ce qu’ils indiquent.
Tous membres du secrétariat exécutif du Syndicat des ouvriers du textile et de l’habillement (Sota), ils assimilent leur révocation à une tentative de museler les syndicats. [apr 13/01/2014 11:40]
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