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Salaire minimum : Une organisation martiniquaise soutient les manifestations ouvrières en Haïti

P-au-P, 12 déc. 2013 --- L’organisation martiniquaise Centrale démocratique martiniquaise des travailleurs (Cdmt) se dit totalement solidaire des manifestations ouvrières de ces trois derniers jours à Port-au-Prince réclamant un salaire minimum de 500 gourdes.

« Comme tous les travailleurs du monde, celles et ceux d’Haïti ont le droit de défendre leurs conditions d’existence, d’exiger un prix décent pour la ’vente de leur force de travail’ », affirme le Cdmt dans une note transmise à AlterPresse.

L’organisation dénonce aussi la répression qui, selon elle, semble la seule réponse des autorités haïtiennes et dit s’engager à populariser cette mobilisation en Martinique.

Appelant les protestataires à tenir allumée la flamme de mobilisation, elle constate qu’après une réflexion sérieuse, la lutte a pris une dimension nouvelle avec des manifestations qui se répètent, tout en encourageant ses « camarades », « frères » et « sœurs » à poursuivre leur lutte qu’elle estime légitime.

Les 10, 11, 12 décembre 2013, des centaines d’ouvrières et ouvriers ont manifesté dans plusieurs rues de la capitale haïtienne pour réclamer un "salaire décent" de 500 gourdes et dénoncer le salaire de 225 gourdes proposé par le Conseil supérieur des salaires, l’instance chargée d’assurer son augmentation dans le pays. [mm kft gp apr 12/12/2013 14 :10]