P-au-P, 11 déc. 2013 [AlterPresse] --- Les participantes et participants à un atelier sur la branche minière, organisé à la fin du mois d’octobre 2013, plaident pour une méthode participative et inclusive en vue d’une exploitation réussite des ressources minières du sous-sol haïtien.
Les actes de cet atelier viennent d’être rendus publics, au début de ce mois de décembre 2013.
« Il est important de faire asseoir tous les joueurs à la table pour engager et créer un environnement participatif », préconisent les participantes et participants au forum, réunis en groupes, lors des dernières grandes réflexions sur le sujet, le mercredi 23 octobre 2013.
Des échanges d’informations, des discussions et un dialogue permanent entre les différents acteurs, directement ou indirectement concernés par l’industrie minière, notamment les communautés proches des éventuelles zones d’exploitation, restent les meilleures voies pour parvenir à mettre ces ressources au service du pays entier, soutiennent les groupes de réflexion.
« (…) Si on fait passer des informations au long du processus (d’exploration et d’exploitation) et on inclut les localités dans les discussions, il y aura succès », poursuivent-ils.
En dehors de la participation collective, l’exploitation minière pourrait devenir une source « d’insécurité et de violence », et de « manque d’emploi », d’après les participantes et participants à l’atelier.
Il « faut que le public soit bien informé » pour pouvoir « diminuer la tension au niveau de la population », disent-ils.
Le chef du gouvernement haïtien, Laurent Salvador Lamothe, s’était dit prêt pour une exploitation « à fond » des ressources minières du pays, au cours d’un forum minier, tenu au mois de juin 2013.
Un mois plus tard, en juillet 2013, des citoyennes et citoyens haïtiens regroupés en association ou organisation, ont invité le peuple à la vigilance et demandé une véritable loi pour une exploitation respectueuse de l’environnement. [srh kft rc apr 11/12/2013 13:40]