P-au-P, 11 déc. 2013 [AlterPresse] --- Des centaines d’ouvrières et d’ouvriers haïtiens des industries d’assemblage entament, ce mercredi 11 décembre 2013, leur deuxième journée (de suite) de manifestation dans les rues de Port-au-Prince, en vue de réclamer un salaire minimum journalier de 500.00 gourdes (US $ 1.00 = 45.00 gourdes ; 1 euro = 63.00 gourdes aujourd’hui), observe l’agence en ligne AlterPresse.
Les manifestants, qui se sont rassemblés devant la Société nationale des parcs industriels (Sonapi) ou parc métropolitain de Port-au-Prince, prévoient d’arriver devant l’Hôtel Oasis (situé à Pétionville), où il y aurait une rencontre entre certaines personnalités et les membres du Conseil supérieur des salaires (Css).
Le Css est dans la ligne de mire des ouvrières et ouvriers, qui lui reprochent sa recommandation de fixer leur salaire à 225.00 gourdes.
« 500 gourdes : veut, veut pas », reste encore le mot d’ordre des contestataires qui disent rejeter l’autorité et les recommandations du Conseil supérieur des salaires.
La foule de manifestants, composée en grande majorité de jeunes femmes, se montre déterminée à poursuivre le mouvement jusqu’à la satisfaction des revendications formulées.
Ces ouvrières et ouvriers réclament « un salaire minimum, capable de les aider à mieux faire face à l’augmentation du coût de la vie », qu’ils chiffrent à 500.00 gourdes.
Depuis quelques semaines, plusieurs organisations, syndicats ouvriers se mobilisent intensément, manifestant leur mécontentement face aux recommandations du Css, considérées comme incohérentes et régressives. [mm kft rc apr 11/12/2013 12:05]
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