P-au-P, 28 nov.2013 [AlterPresse] --- La meilleure stratégie dans le cadre de la lutte contre la criminalité, qui s’est accrue ces derniers temps, passe par le soutien de la population à l’institution policière qui fait face à certaines contraintes d’ordre logistique, d’après le porte parole adjoint de la police Garry Desrosiers, rejoint par AlterPresse.
« Il faut l’implication de la population (…), l’un doit veiller sur l’autre », estime Garry Desrosiers qui a apporté des éléments d’explication aux derniers cas d’assassinat enregistrés dans la capitale haïtienne.
Tout en évoquant les problèmes « d’effectif et de logistique », le responsable voit dans l’implication des citoyennes et des citoyens une manière de combattre l’insécurité et particulièrement de palier le fait que « la police ne peut pas être présent dans chaque ruelle et derrière chaque barrière ».
Les habitants des quartiers devraient par exemple avertir la police de la présence de tout individu non identifié embusqué dans certaines zones.
Un ingénieur, Hervé Dejean, a été abattu en sa résidence à Pétion-ville (est de la capitale) dans la nuit du 27 au 28 novembre.
Avant lui, toujours au cours du mois de novembre, Serléus Simon, pasteur et président de l’Union évangélique baptiste d’Haïti a perdu la vie dans la nuit du 21 au 22 novembre après avoir été enlevé par des bandits dans sa demeure.
Un professeur de l’Université d’État d’Haïti (Ueh), Jean Roland Lucien (76 ans), et un employé du sénat, Inaurel Delbrun, ont été assassinés, le vendredi 15 novembre.
Des enquêtes sont déjà en cours, a fait savoir le porte-parole, afin de retrouver les bandits et découvrir les motifs de ces assassinats, selon Desrosiers.
« Des réflexions sont en cours en vue de l’adoption de mesures qui permettront de réduire » les actes de banditisme pendant les activités festives de la fin d’année.[srh emb gp apr 28/11/2013 14 :20]
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