P-au-P, 12 nov. 2013 [AlterPresse] --- Le président Joseph Michel Martelly se dit en quête d’une entente avec les parlementaires avant de convoquer les élus de la chambre basse à l’extraordinaire pour voter le projet de loi électorale, devant réglementer les prochaines élections sénatoriales partielles, locales et communales.
Le chef de l’Etat a fait ces déclarations en marge de l’inauguration d’un Centre pour les enfants de rue ce mardi 12 novembre à Delmas (commune située au nord-ouest de Port-au-Prince).
Michel Martelly explique que la convocation est aussi simple que de « signer une lettre », mais ne souhaite pas se plier à cet exercice automatique.
Martelly dit vouloir plutôt dialoguer avec les élus du parlement et en récolter de bons fruits.
« L’idée c’est de trouver un consensus », affirme Michel Martelly qui ne voudrait pas que « tout se bloque à l’intérieur (du Parlement) ou fasse lobjet d’une navette » entre les députés et les sénateurs.
Le projet de loi électorale, élaboré par le Collège transitoire du conseil électoral permanent (Ctcep), a été remanié par la présidence (sur une période de 2 mois). Le 9 septembre avant de partir en vacance, les députés lui ont donné leur feu vert. Puis le 2 octobre les sénateurs l’ont voté mais dans des termes différents.
Les députés doivent légalement tenir une nouvelle séance autour du document et le passer au vote.
Cependant, aux yeux du président Martelly, pour l’instant, « il n’y a pas un délai » pour convoquer les députés à se réunir à l’extraordinaire.
Il y a surtout des « objectifs », dit-il, en particulier « l’harmonisation des pouvoirs ».
Martelly a, fin octobre, été appelé par son homologue de l’Uruguay, Jose Mujica à donner des signaux clairs concernant son engagement pour la démocratie et notamment les élections, dans un délai de 90 jours.
Le président est également pressé par l’opposition, qui multiplie les manifestations de rue et réclame son départ.
Martelly a déjà rencontré les parlementaires proches du pouvoir. Il a aussi eu une rencontre avec les présidents de la Chambre des députés Jean Tholbert Alexis et du Sénat Dieuseul Simon Desras.
Le dialogue pourrait reprendre cette semaine après une période d’ébullition et l’appel des bailleurs d’Haïti à un retour autour de la table. [srh kft gp apr 12 /11/2013 15 :55]
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