P-au-P, 07 nov. 2013 [AlterPresse] --- En début d’après-midi de ce jeudi 7 novembre 2013, une situation tendue règne au haut de la commune de Delmas, à l’entrée de la municipalité de Pétionville (est de la capitale), où des coups de feu et des jets de pierre ont semé une grande panique dans une manifestation anti-Martelly, ce jeudi 7 novembre 2013, observe l’agence en ligne AlterPresse.
Partie du Bel Air (agglomération populaire au nord-est de Port-au-Prince), avec une centaine de personnes, la manifestation tend à gagner en ampleur, au fil du parcours (centre de Port-au-Prince, municipalité de Delmas) pour atteindre plusieurs milliers.
Les manifestantes et manifestants se dirigent vers Pétionville, réputée comme zone de l’élite économique et commerciale du pays, où les actions de protestation sociale sont rarement organisées.
A l’entrée de Pétionville, au haut de la route de Delmas - près de l’ancien cimetière détruit -, un cordon d’agents du Corps d’intervention et de maintien de l’ordre (Cimo) les a accueillis.
Vers 13:23 heures locales (18:23 gmt), ce jeudi 07 novembre 2013, des individus non identifiés ont jeté des pierres sur la foule de manifestants qui commençaient à entrer dans la ville.
Ce qui a provoqué une intense panique.
Vendeuses, écolières et écoliers, curieuses et curieux, passantes et passants ainsi que les protestataires ont couru dans toutes les directions pour se mettre à l’abri.
Quelques minutes plus tôt, entre Delmas 60 et Delmas 95, des coups de feu ont été entendus.
Les manifestantes et manifestants ont essuyé également des jets de pierres, auxquels ils ont répondu en lançant, à leur tour, des pierres en direction des habitations.
[en progression]
[jep kft rc apr 07/11/2013 13:30]