P-au-P, 31 oct. 2013 [AlterPresse] --- Les 16 sénateurs, qui ont paraphé une demande d’interpellation - pour le mardi 5 novembre 2013, au sénat de la république - des ministres de la justice Jean Renel Sanon, des affaires étrangères, Pierre Richard Casimir, et de l’intérieur, David Bazile, commenceraient par se désolidariser quant aux sanctions à donner à ces derniers, d’après le sénateur Francisco De La Cruz.
Alors que les parlementaires avaient pris la résolution, en groupe, d’interpeller les 3 ministres, « certains d’entre eux montrent déjà des réticences », explique l’élu du Plateau Central (Centre), au cours d’une brève rencontre avec des journalistes à Pétionville (est), le mercredi 30 octobre.
Leurs intérêts ne semblent plus se concorder, « certains parlent de voter (de façon) séparée, c’est-à-dire un à un ».
Ce que Francisco De La Cruz, du parti politique organisation du peuple en lutte (Opl, opposition à Martelly), considère comme « de la tricherie ».
« Dès qu’on parle de vote séparé, [on parle de parlementaires qui] ne sont pas solidaires », déplore le sénateur, qui a aussi signé la demande d’interpellation des ministres en question.
D’après ses propos, la possibilité d’un vote de non-confiance pour ces trois ministres n’est plus sûre.
Selon lui, « des sénateurs ayant divorcé du pouvoir chercheraient à se venger (…), juste pour défendre leurs intérêts particuliers ».
Ouvertement, les présidents du sénat et de la chambre des députés se montrent très remontés contre l’exécutif
Une situation « inquiétante », pour certains, et qui suscite une « incertitude profonde ». [srh kft rc apr 31/10/2013 8:45]