P-au-P, 1er oct. 2013 [AlterPresse] --- A l’issue de la manifestation, organisée a Port-au-Prince à l’occasion du 30 septembre, les organisateurs ont annoncé qu’ils n’en resteraient pas là et poursuivraient la mobilisation.
Des milliers de personnes ont gagné les rues de la capitale, le lundi 30 septembre 2013, date marquant le 22e anniversaire du coup d’État contre Jean Bertrand Aristide. Une manifestation de ses partisans a fusionné, dans l’après-midi, avec celle lancée par le Mouvement patriotique (des partis politiques) de l’opposition démocratique (Mopod).
La foule sera dispersée au Champs de Mars, non loin des ruines du palais présidentiel, par des agents du Corps d’intervention et de maintien de l’ordre (Cimo), usant de gaz lacrymogènes.
Outre la commémoration du coup d’État sanglant de 1991, la manifestation a affiché de forts accents anti-Martelly.
L’ancien sénateur et membre du parti Fanmi Lavalass, Louis Gerald Gilles, a martelé le refus de toute dictature, appelant le président Michel Martelly à cesser ses dérives.
« Si le président Martelly entre dans la logique de la dictature, il en paiera les frais par sa destitution », a prévenu l’ancien sénateur Gilles devant le bâtiment du Palais législatif, où a abouti un petit groupe de manifestants.
Selon Gilles, deux partisans de Fanmi Lavalass auraient été arrêtés par les agents du Cimo.
Au Cap-Haïtien, deuxième ville du pays à 248 km au nord de la capitale Port-au-Prince, une autre manifestation, hostile à Martelly et à laquelle ont participé des milliers de personnes, a également eu lieu durant la journée du lundi 30 septembre 2013. [jep kft rc apr 1er/10/2013 9:25]
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