P-au-P, 26 sept. 2013 [AlterPresse] --- Comme annoncé, « la marche pour la justice » a lieu, ce jeudi 26 septembre 2013, devant le siège de l’Organisation des Nations Unies (Onu) à New York, pour demander justice et réparations pour les victimes du choléra en Haïti.
Un journaliste sur place parle d’une cinquantaine de personnes, massées en début d’après-midi, devant le bâtiment de l’Onu, un chiffre qui devrait augmenter avec la prise de parole du premier ministre Laurent Lamothe à la tribune de l’Assemblée en fin de journée.
Il s’agit de la 68e session ordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies.
Une occasion, saisie par les organisations réclamant des compensations pour les victimes de l’épidémie de choléra, à l’image du Collectif Solidarité envers les Victimes du choléra en Haïti.
Le drapeau haïtien côtoie, dans la foule de manifestants, des pancartes avec des slogans en Créole haïtien et en Anglais.
« 8,200 victimes, justice maintenant » remarque-t-on sur l’une d’elles.
« Aba Mately ti tyoul kolon » (en français : A bas [le président Michel] Martelly, valet des colons), lance un autre.
Alors que le gouvernement haïtien parle de "responsabilité morale" des Nations Unies, le secrétaire général de l’Onu, le sud coréen Ban Ki-moon, maintient l’inexistence, selon lui, de preuves scientifiques de cette responsabilité.
Le secrétaire général affirme qu’il n’y aura pas de compensations pour les victimes.
Plus de 8 mille Haïtiennes et Haïtiens ont déjà succombé à l’épidémie.
Le choléra est encore loin d’être éradiqué en Haïti, alors que les ressources se révèlent insuffisantes pour combattre sa progression. [kft gp apr 26/09/2013 15:45]
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