P-au-P, 14 août 2013 [AlterPresse] --- Une centaine de jeunes professionnelles et professionnels bénéficient actuellement d’un atelier de formation en Internet, qui se déroule du lundi 12 au vendredi 16 août 2013 à Port-au-Prince, observe l’agence en ligne AlterPresse.
Les échanges se tiennent autour du thème « Internet pour le développement ».
Les thèmes, comme la gestion de réseaux, les réseaux sans fil, le déploiement du nouveau protocole IP (v6) et la sécurité sont au centre de l’atelier.
L’atelier de formation en Internet, du 12 au 16 août 2013, se déroule sous les auspices du registre d’adresses internet pour l’Amérique latine et les caraïbes (Lacnic), dans le cadre d’un projet baptisé Ayitic.
Le directeur du Conseil national des télécommunications (Conatel), Jean-Marie Guillaume, le coordonnateur de l’unité gouvernementale de la gouvernance électronique, Jean Marie Altema, et le directeur exécutif de Lacnic, Raul Echeberria, ont pris part à la cérémonie de lancement officiel de cet atelier, le lundi 12 août 2013, à l’est de la capitale.
Le directeur du Conatel et le coordonateur de l’unité gouvernementale de la gouvernance électronique invitent les jeunes informaticiennes et informaticiens à profiter des possibilités de monétisation, qu’offre l’internet, en développant des softwares adaptés à la réalité locale, mais capables d’être substitués à d’autres produits internationaux.
« Il est grand temps d’instaurer un plan pour que l’internet ne soit pas seulement un outil de recherche pour les jeunes, mais aussi un moyen de devenir des entrepreneurs », reconnaît Jean-Marie Guillaume.
Le Conatel attire l’attention des jeunes bénéficiaires de cette formation sur les avantages, que représente le Voice over IP , le programme utilisé dans le cadre des appels vidéos (comme sur Skype ou Vonage).
Les universités devraient développer des programmes, permettant aux jeunes professionnels des logiciels de remplacer ceux des compagnies internationales.
Cette démarche aiderait ces techniciennes et techniciens de l’informatique à profiter de la monétisation de l’internet et à créer également des emplois sur le plan national, considère le Conatel.
Pour sa part, Jean Marie Altema encourage à ne pas utiliser l’internet seulement pour effectuer des recherches, mais également comme un moyen de gagner de l’argent.
Il exhorte les jeunes à créer des « solutions et des services qui répondent aux besoins locaux ».
De son côté, le professeur à la Faculté des Sciences (entité de l’Université d’État d’Haïti, Ueh), Hérissé Guirand, voit dans l’internet l’outil qui permettra à l’État haïtien de répondre, à l’avenir, au besoin de formation supérieure à un nombre de jeunes qui laissent le niveau secondaire, estimés actuellement à 70 mille.
Alexandra Dans, la responsable de communication pour Lacnic, n’était pas en mesure de préciser le montant destiné à la réalisation des 4 jours de formation. [srh emb rc apr 14/08/2013 09:20]