Par Leslie Péan*
Soumis à AlterPresse le 21 juillet 2013
Dans la vente des travailleurs haïtiens, Vincent gagnait de l’argent, en plus des sommes reçues comme espion de Trujillo. Un prêt de 25 000 dollars reçu de Trujillo était consigné dans la lettre écrite par Vincent à Lescot, laquelle lettre Edmond (Eddy) Sylvain avait eu le temps de faire une copie [1], alors que ce dernier était encore secrétaire de la Légation d’Haïti dans la capitale dominicaine. De nombreux auteurs parlent d’un président haïtien minable accroché aux espèces sonnantes de Trujillo [2]. Mais celui qui dépeint la mauvaise foi, les fausses valeurs, bref la pourriture du président Vincent est l’écrivain Bernardo Vega [3]. En effet, cet auteur dominicain nous fait partager la misère d’un individu dépendant des 30 deniers que lui jette Trujillo pour se maintenir au pouvoir. D’ailleurs, ce sont les preuves compromettantes de l’inféodation complète de Vincent à Trujillo que détenait Élie Lescot, dans une copie de la correspondance échangée entre les deux, qui ont fait craquer le rêve de Vincent de se faire réélire pour un troisième mandat en 1941 [4].
Lescot avait menacé Vincent de tout dévoiler à la presse s’il ne le nommait pas sénateur afin qu’il puisse être « élu » président de la République en 1941. De son poste d’ambassadeur à Washington, il avait écrit à son ami Trujillo, « Je me maintiens ferme ici jusqu’à ce que Vincent fasse un geste pour garder le pouvoir à l’aide d’un coup d’Etat quelconque. En ce cas, je donnerai ma démission avec beaucoup d’éclat et je ferai savoir au public, à l’aide de la presse et de la radio, toutes les actions sans vergogne de cet homme, grâce à la correspondance compromettante que j’ai avec lui. » [5] Vincent ne prit pas de risques, mit fin à sa poigne de fer en endossant et en exécutant à la lettre le plan soumis par Lescot qui devint ainsi président de la république le 15 mai 1941.
Pourriture et trafic de cocaïne en 1940
Les hauts idéaux sont jetés aux orties et le gouvernement de Sténio Vincent contraint la classe politique à évoluer avec un ou deux pieds dans la pègre. Le scandale de la cocaïne en 1940 illustre la tendance. En effet, un scandale de rétro-corruption de cocaïne eut lieu en Haïti en 1940. Dans la 12e lettre écrite par Antoine Bervin, secrétaire privé d’Elie Lescot, à Julio Jean-Pierre Audain, il explique comment les magouilleurs du sérail avaient déjà déniché le créneau de la drogue comme moyen pour s’enrichir vite.
« Depuis longtemps déjà, écrit Bervin, le Département du Trésor [américain] a l’œil ouvert sur le Service d’Hygiène d’Haïti qui recevait en quantité exagérée de la cocaïne. Par l’intermédiaire d’un nommé Vorenguer, époux d’une des filles de Léon Déjean, on faisait rentrer la même cocaïne via Miami et (elle est) revendue aux Etats-Unis. Des observations ont été produites et on n’en a pas tenu compte. Déjean, du Service d’Hygiène, était à la tête de cette opération scandaleuse. Mais l’affaire vient de prendre les proportions d’un scandale formidable et on a procédé aux arrestations suivantes : Daniel Heurtelou, Franck Wilson, Ciano, un italien vendeur de tissus, Ernest Luders …On cite bon nombre de personnages trop près du gouvernement pour être encore arrêtés. Le montant de la contrebande s’élève, parait-il à environ 500.000 Dls. On cite "en bas en bas" les noms de Léon et Alfred. » [6]
La force du fascisme de Vincent est de dépasser le vrai en étant sans nuances dans ses positions. C’est ce que révèle l’Accord du 7 août 1933 signé par le président Vincent avec les Américains prolongeant la mainmise financière des Etats-Unis. La meilleure manière d’assurer leur reproduction, c’est d’oublier ces choses-là. Alors, la porte est ouverte, surtout aux présidents aux égos démesurés et n’ayant pas froid aux yeux. Une espèce qui fleurit particulièrement sur la terre d’Haïti. Cette arme de choix consistant à gouverner par décret et à faire signer par le président des accords et conventions engageant la nation quand le parlement n’est pas en session, sera utilisée plus tard par tous nos satrapes.
C’est ainsi que la terreur s’installe au nom du respect présidentiel. Que ce dernier ait un vernis de culture, comme c’est le cas pour Vincent, ou soit un abruti. Pourvu qu’il soit un gardien du statu quo, même s’il en fait des critiques subtiles. À son sens, la raison essentielle des luttes de la bourgeoisie haïtienne contre l’occupation américaine réside dans le fait que les Américains leur ont fait payer l’impôt. Il écrit : « L’Occupation américaine avait bien réussi à faire payer l’impôt à cette " Élite ", à cette classe dirigeante qui, jusque-là, n’avait jamais rien payé, puisque ses privilèges exorbitants la mettaient au-dessus des lois [7]. »
Sténio Vincent se fait un point d’honneur de jouer double jeu et de présenter sa façon de faire à la jeunesse comme la voie de la salvation. Organisant une réception au palais national, il insistait pour que des Noirs soient invités. Et quand son chef du Protocole lui présentait la liste des personnalités invitées aux galas de la Présidence, avec les noms comme ceux de Jean Price Mars, Emile-Saint Lot, Antonio Vieux, Léon Alfred, Timoléon Brutus, il perdait son souffle. Pour lui, ces derniers n’étaient pas des Noirs authentiques et il réclamait de vrais Noirs qu’on devait aller chercher au Bel-Air. Il n’aime pas le maquillage et les allures théâtrales des grands tribuns. On voit donc comment Sténio Vincent est le maitre à penser de tous les bandits de grand chemin qui se retrouvent aujourd’hui encore au timon des affaires publiques.
Il faut à Vincent des Noirs avérés, des repris de justice aux mines patibulaires capables de faire perdre le sommeil ! C’est ce style précis et efficace qu’il a légué à la postérité. Hystérie ignorante en plus. Comme l’écrit Jacques Barros, ancien directeur de l’Institut français en Haïti, Sténio Vincent était un « nihiliste, démagogue, sceptique, il ne croyait à rien et disait : " Haïtien ce caca" [8] ». Irritant, offensant, monstrueux, mais traduisant les 100%, 200% et 400% KK, tout un pan du zeitgeist actuel, cet esprit du temps qui chemine fort dans la culture politique décadente triomphante. François Duvalier l’avait bien compris. Une fois élu frauduleusement en 1957, il s’empresse de rendre visite à Sténio Vincent à Pétion-Ville qui lui recommande, outre les fameux bouillons Vincent, de nommer Frédéric Duvigneaud au Ministère de l’intérieur pour mettre l’opposition au pas de 1957 à 1959. Rappelons que ce dernier a été président de la Commission communale (maire) de Port-au-Prince avant d’être ministre de l’Intérieur et des Travaux Publics sous le gouvernement du président Vincent à partir de 1932.
Des salauds qui se vendent à des prix dérisoires
Exception faite de Jean-Pierre Boyer, le président Sténio Vincent a peu d’équivalents dans l’histoire de l’arbitraire politique en Haïti. À côté de son népotisme triomphant avec Résia Vincent, sa sœur et Nemours Vincent, son frère, en première ligne dans la gestion des affaires publiques, le président Vincent s’était arrogé le droit de changer la Constitution d’abord en 1932 qui spécifiait que le Président était élu pour six (6) ans et n’était pas immédiatement rééligible (article 76), et de se donner un nouveau mandat avec la Constitution de 1935 (article 34) déclarant que « son mandat n’est renouvelable que pour une nouvelle durée de cinq ans ». Puis il modifie à nouveau la Constitution en 1939 et se donne le droit dans son article 20 de renvoyer les chambres et de gouverner par décret.
L’appréciation des contemporains de Sténio Vincent sur sa politique ne laisse pas de contrastes. Rien d’attrayant même pour certains qui ont bénéficié de ses faveurs. C’est le cas avec Julio Jean Pierre Audain [9] qui en dresse un portrait vraiment affligeant, révélant, dans un souci admirable de respect de la vérité, les dessous hideux de la politique de l’homme. Des échos similaires à ceux d’Audain se trouvent dans l’ouvrage du commandant militaire Astrel Roland [10]. Pour le reste, il n’y a aucun attendrissement à son endroit. Qu’il s’agisse d’Edgar Nérée Numa, de Berthoumieux Danache, de Rossini Pierre-Louis, de Roland Chassagne, de Rodolphe Charmant, d’Ernest Chauvet, du Dr. François Dalencour, de Georges J. Petit. C’est surtout le cas pour ceux qui ont subi sa malveillance. Et ils sont nombreux. Cela va de Jacques Roumain, qu’il fit arrêter et emprisonner pendant deux ans, d’Alphonse Henriquez, de Max Hudicourt, d’Anthony Lespès, de Maxime Vieux, etc.
À ce chapitre, la palme revient à Milo Rigaud qui recense systématiquement les appréciations de toutes ces personnalités citées antérieurement sur le personnage Sténio Vincent qu’on voudrait encore présenter à la jeunesse comme un phare. Ayant voulu être remboursé du président Vincent pour une dette commerciale de 5 500 dollars contractée le 15 mai 1940, Milo Rigaud fut emprisonné pendant plus de sept (7) ans pour avoir assigné en justice l’ex-Président Vincent. On comprend donc qu’il fournisse dans les moindres détails le combustible pour la machine permettant de faire la lumière sur les combines de ces idoles qui méritent d’être brûlés. Des salauds qui se vendent à des prix dérisoires. Des salopris comme le dit le créole haïtien. Dans un pays où le pôle d’attraction demeure le Palais national, on ne saurait en vouloir à l’attirance que la forme de primitivisme consistant à idolâtrer les présidents de la république exerce sur les consciences. Il importe toutefois de présenter ces présidents sous leur vrai visage. Sinon, les espérances sont condamnées à rester des illusions tant que nous persistons dans le trafic de la vérité.
Le mauvais sort fait par Vincent aux militants de la cause des ouvriers mérite qu’on s’y arrête. Le cas de Jacques Roumain et de ses camarades est particulièrement révélateur. Vincent fait arrêter Jacques Roumain d’abord en Janvier 1933 sous l’accusation de complot contre la sureté de l’État [11] et l’incarcère pour un mois. Puis en août 1934, il est à nouveau arrêté et emprisonné pour trois ans. Le gouvernement Vincent l’accuse d’avoir eu un échange de correspondances avec Saint-Juste Zamor qui vivait à New-York dans lequel Roumain mentionne avoir envoyé une « commission » et reçu du « matériel ». Il est accusé de complot contre la sureté de l’État et déféré devant une cour militaire [12] composée des colonels Clermont, Laraque, des majors Armand et Oriol, du capitaine Belliott et du major Léon F. Holly, accusateur militaire [13]. Ce dernier déclare avoir reçu des informations de la police de New-York selon lesquelles l’expression « matériel » signifie des bombes et des explosifs. Jacques Roumain protesta contre cette interprétation et expliqua que les mots « commission » et « matériel » référaient à une bouteille de rhum qui lui avait été demandée par un ami et à des journaux et pamphlets [14]. Par la même occasion, la police de Vincent procéda à l’arrestation de Leonina Millien, la soeur d’Auguste Zamor, car cette dernière avait reçu des lettres de son frère adressées à Jacques Roumain et les lui avait remises.
La vraie plaisanterie macabre
La nuit du néant dans laquelle Haïti est plongée n’est pas le fruit d’une déveine historique ou d’un contrat avec le diable négocié par Boukman, comme certains le font croire. Sténio Vincent est loin d’être un idiot ou un analphabète. C’est un petit génie en son genre, un vrai génie du mal qui, à 19 ans d’âge, faisait montre d’une grande lucidité dans ses analyses minutieuses des questions sociopolitiques et économiques haïtiennes. Il affiche alors une hauteur de vues sans pareil sur nombre de questions dont les rapports haitiano-dominicains, le développement de l’agriculture, et surtout le carcan du système financier haïtien de la fin du 19e siècle. Sur ce dernier point, Vincent analyse la gestion financière d’Haïti à travers les rapports entre Frédéric Marcelin, secrétaire d’État des Finances, et M. Louis Hartmann, directeur de la Banque Nationale d’Haïti.
Le contentieux concerne les commissions perçues par la Banque sur les avances de fonds extrastatutaires et extraconventionnelles faites à l’État. Marcelin demande à Hartmann d’annuler ces commissions et ce dernier lui répond candidement « le vrai moyen de les éviter se trouve entre vos propres mains et qu’il consiste à subordonner les dépenses du Gouvernement aux recettes effectives de l’État. » Vincent ne va pas par quatre chemins pour qualifier les échanges de correspondance entre Marcelin et Hartmann de « plaisanterie macabre » [15]. Avec son ironie mordante, Vincent parle de l’institution financière comme « une fameuse banque franco-prusso-autrichienne — où, sauf notre argent, il ne rentre absolument rien d’Haïtien – bien qu’on se plaise à la bombarder ridiculement du titre de Banque Nationale d’Haïti [16]. »
Mais en fait Vincent va plus loin pour indiquer comment le système financier en vigueur en Haïti est la vraie plaisanterie macabre. En effet, il relève l’escroquerie et la corruption dans la gestion de la Banque mais aussi dans celle de l’État, expliquant l’impertinence de Louis Hartmann envers Frédéric Marcelin, son supérieur hiérarchique. Il écrit :« Le Ministre des Finances informe le Directeur de la Banque que MM. Alfred William et MacGuffie, de Port-de-Paix, et MM. Roberts Dutton et Cie des Cayes, sont débiteurs de l’État pour droits d’exportation, et que ces créances ne remontent pas à moins de deux exercices. » Marcelin voulait ainsi indiquer à Hartmann que le manque de disponibilités financières de l’État est dû au comportement de ces débiteurs précis qui sont en même temps les directeurs des succursales de la Banque dans les villes de Port-de-Paix et des Cayes.
Marcelin met à nu le pot aux roses sans le vouloir car les droits d’exportation se payent toujours d’avance et les denrées ne sont pas embarquées sans la présentation d’un récépissé indiquant que les droits ont été acquittés. Or si ces droits n’ont pas été versés au trésor public, il faudrait plutôt y voir la corruption en douane. C’est justement ce que Hartmann suggère quand il répond : « Vouloir dire que ces agents se sont délivré des récépissés pour des sommes dont le Gouvernement n’a pas été crédité nous donne le droit de vous demander de nous en fournir la preuve, et jusqu’à ce que cette preuve soit faite, nous contesterons absolument que le fait que vous avancez ait eu lieu. » Non seulement la preuve demandée par la Banque n’a jamais été fournie, mais de plus, c’est le ministre Frédéric Marcelin qui sera remplacé l’an prochain par Callisthène Fouchard. Mais auparavant, Vincent en paie le prix pour son analyse cinglante car il est révoqué de son poste de secrétaire de l’inspection scolaire par Frédéric Marcelin.
Il est donc clair que ce n’est pas par ignorance ou légèreté que Vincent agit en dictateur une fois au pouvoir mais par cynisme. Il l’a d’ailleurs montré en clair quand il disait des femmes : « Sans contester l’égalité d’intelligence chez les deux sexes, nous pensons, que l’intrusion des femmes dans le gouvernement serait un puissant dissolvant social et déséquilibrerait la marche des sociétés. La place de la femme est au foyer. Les qualités et les vertus domestiques font toute sa valeur [17]. » C’est ce dard venimeux qu’il a légué à Haïti et qui ne cesse de servir de fondement à la classe politique qui en répercute les échos. Un héritage maudit qui garde sa vitalité dans une génération qui croit que penser est une banalité et qui s’en inspire, sans le savoir, pour multiplier l’insignifiance en disant « Vive Papa Vincent » à la bonté et la générosité infinies !
Le mal haïtien
Sténio Vincent a compris très tôt les eaux dormantes des torpeurs haïtiennes. À l’âge de dix-neuf ans, dans le discours qu’il prononça sur la tombe de l’illustre Edmond Paul le 8 juillet 1893, il eut à faire les aveux suivants : « Ils deviennent de plus en plus rares chez nous, ceux qui, au milieu de cet engourdissement général des courages, de cette déchéance complète des caractères, et même de la dangereuse débâcle des mœurs publiques, résistent, avec toute la vigueur de leur audacieux patriotisme, à cette puissante corruption née des terribles commotions, des tourments effroyables que nous subissons depuis près d’un demi-siècle [18]. » Sténio Vincent était donc conscient du mal haïtien. Pourtant une fois au pouvoir, il ne fit pas mieux que d’arrêter, d’exiler et d’assassiner tous ceux qui faisaient surgir les bouillonnements des conflits masqués par la singulière aisance de notre société à simuler l’harmonie. En prétendant révéler le mal qui nous étreint, Sténio Vincent l’a dissimulé en lui donnant d’autres sens qui lui permettent de ressurgir, au gré de ses variations.
Les gouvernements qui lui ont succédé ont été semblables au sien avec les mêmes ambigüités dans l’alternance, la même fugacité devant la vérité, la même subtilité pour masquer le crime, les mêmes somptuosités, incantations et musicalités pour se faire voir. Hier, c’était les tontons macoutes avec leur Himalaya de cadavres et leur constant abaissement des valeurs. Aujourd’hui, c’est l’obstination têtue d’une surenchère maladive qui dissout toutes les valeurs. Et qui prône de ne pas ouvrir les yeux pour s’efforcer de ne rien tirer au clair. Avec tout ce que cela comporte de mystères et de dédales secrets, de la disparition du journaliste Choiseul Henriquez en novembre 2011 à celle du juge Jean Serge Joseph en juillet 2013. Des victimes de ces vagues successives de tâtonnements et de retrouvailles de malheur qui font éclater l’errance haïtienne dans l’infini. Des sentiers où coule le sang des innocents, pleins d’égarements fallacieux pour justement tromper tous ceux et celles qui se fient aux apparences.
*Économiste, écrivain
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[1] Julio Jean Pierre Audain, Les Ombres d’une Politique Néfaste, op. cit. p. 123-126.
[2] En comptant le classique de Julio Jean Pierre Audain, Les Ombres d’une Politique Néfaste, Mexico, 1976, les auteurs en question sont Robert Crasweller, La tragica aventura del poder personal, Editora Central del Libro, Santo Domingo, 1996, Heinl et Heinl, Written in Blood, Harvey C. Gardiner, La Politica de Inmigracion del dictador Trujillo, UNPHU, 1979, et Brian Weinstein et Aaron Segal, Haiti : Political failures, Cultural Success, Praeger, 1984.
[3] Bernardo Vega, Trujillo et Haiti, Fundacion Cultural Dominicana, Santo Domingo, Republica Dominicana, 1995, tome II, p. 128.
[4] Julio Jean-Pierre Audain, Les ombres d’une politique néfaste, op. cit. p. 143-189.
[5] Ibid, p. 419. Lire également La Nation, numéro 583, P-a-P, Haïti, 29 novembre 1946.
[6] Lydéric Bonaventure, op. cit., p. 182-183. Antoine Bervin fait référence à Rulx Léon et Léon Alfred qui furent respectivement Secrétaire d’Etat de l’Intérieur chargé du Service d’Hygiène et Secrétaire d’Etat de la Justice.
[7] Sténio Vincent, En posant les jalons, op. cit., p. 356.
[8] Jacques Barros, Haïti de 1804 à nos jours, Tome II, Paris, L’harmattan, 1984, p. 549.
[9] Julio Jean Pierre Audain, Les ombres d’une politique néfaste, Mexico, 1976.
[10] Astrel Roland, Le naufrage d’une nation, op. cit.
[11] Lire L’Action nationale sous le titre « Un mouvement communiste en Haïti étouffé dans l’œuf par le Gouvernement », L’Action nationale, 29, 30, 31 décembre 1932, et 5, 6 janvier 1933.
[12] « Le jugement de Jacques Roumain », Le Nouvelliste, 12 octobre 1934.
[13] « Le jugement de Jacques Roumain », Le Nouvelliste, 15 octobre 1934.
[14] Ibid., Lire aussi Haiti-Journal, 16 et 18 octobre 1934.
[15] Sténio Vincent, « Lettre de Port-au-Prince du », La Fraternité, numéro 24, 24 mai 1893.
[16] Ibid.
[17] Sténio Vincent, « Lettre de Port-au-Prince du 30 mai 1893 », La Fraternité, 29 juin 1893.
[18] Sténio Vincent, Choses et autres, Paris, Dunod & Vicq, 1895, p. 109.