Par Leslie Péan*
Soumis à AlterPresse le 18 juillet 2013
En parlementaire nationaliste, Victor Cauvin refuse de rester indifférent à l’occupation de son pays, surtout à un moment où il constate le décalage entre le discours du président Vincent et le réel de sa pratique du pouvoir. Un décalage qui indique sa complicité directe avec les forces d’occupation. Victor Cauvin propose donc la démarche des rebelles et dit : pas de compromis. Une démarche d’une grande sensibilité et d’une extraordinaire maturité. D’ailleurs, elle s’appuie sur le fait que le Traité du 16 septembre 1915, ratifié le 3 mai 1916, avait été conclu pour une période de dix ans terminée en 1926. L’astuce de sa prolongation concoctée en 1917 avec le président Sudre Dartiguenave n’a aucune base légale, car n’ayant pas été ratifiée par le Parlement. La condamnation de l’occupation par Victor Cauvin est sans appel. Il continue :
« Plus tard, nous avons continué à protester, et quand la grève de Damiens éclata, elle a eu l’ampleur que vous savez. Le gouvernement américain a été obligé de s’occuper plus sérieusement de la question haïtienne et a abouti à la Commission Forbes. Si nous répétons avec le secrétaire d’État qu’il n’y a rien à faire, nous aurions montré que toutes nos protestations n’ont été que des farces pour captiver la crédulité politique et arriver à obtenir un siège ici. Nous aurions trompé la confiance de ceux qui nous ont confié la défense de leurs intérêts les plus sacrés [1]. »
Avec l’aisance des coquins qui ont plus d’audace que les honnêtes gens dans ce pays, le président Vincent organise la défaite de la révision de la Constitution telle que programmée pour la séance de décembre 1931 à la Chambre des députés. Les députés nationalistes proposent d’amender la charte fondamentale conçue et écrite en 1918 par le futur président Franklin Delanoë Roosevelt, alors assistant secrétaire à la Marine. Les nationalistes haïtiens n’ont pas oublié qu’en 1920, le candidat républicain à la présidence américain Warren Harding avait déclaré que s’il avait été élu président, il n’aurait jamais « donné les pouvoirs à un Assistant Secrétaire à la Marine pour écrire une Constitution pour de pauvres voisins dans l’hémisphère occidental et la faire entrer de force dans leurs gorges à la pointe des baïonnettes des marines américains [2]. »
Les parlementaires haïtiens veulent mettre fin immédiatement à l’occupation américaine en rétablissant la séparation et la limitation des pouvoirs tandis que le gouvernement de Sténio Vincent ne l’entend pas ainsi. Il veut s’accrocher à la tradition présidentialiste absolutiste telle qu’appliquée depuis 1804 et renforcée par l’occupation américaine qui avait dissous le parlement haïtien en 1917. C’est dans ce cadre qu’il faut situer l’action de Joseph Jolibois Fils, président de la Chambre des députés en novembre 1930. Il cultive un amour profond pour la démocratie qu’il manifestera dans les différentes actions menées pour empêcher le président Vincent de faire à sa guise. Il dénonce au perchoir le 29 mai 1931 le refus de ce dernier de laisser le Parlement se réunir en Assemblée Constituante pour écrire une nouvelle Constitution.
Jolibois voulait revenir à la Constitution de 1889 à laquelle les Américains avaient substitué celle de 1918. C’était un homme qui avait de la personnalité et qui ne pouvait se soumettre à un autre homme, fut-il président de la république. Comme eut à le faire le secrétaire d’État de l’Intérieur Nemours Pierre Louis face à l’irascible président Florvil Hyppolite voulant sortir du palais pour continuer la répression en 1891, il pouvait dire non au président quand il estimait que celui-ci se trompait. Jolibois opposa donc de solides arguments au président Vincent. Primo, il se réfère au fait qu’élu président du sénat en 1917, le même Sténio Vincent avait démarré « les travaux des chambres législatives en Assemblée Nationale Constituante pour doter le pays d’une nouvelle Constitution [3]. »
Un monde démoniaque précédant l’émergence de l’être
Secondo, Jolibois affirmait que même la Commission Forbes avait recommandé « la réforme de la Constitution par le peuple haïtien en vue de la désoccupation d’Haïti [4] . » Il n’y avait donc rien de subjectif à se situer dans ce registre. Mais Vincent ne l’entendait pas ainsi. Dans le monde démoniaque précédant l’émergence de l’être, il veut le monopole du pouvoir et déclenche une offensive coordonnée contre ses adversaires. Avec cette conception antique, Jolibois était perdu. En effet, le 17 novembre 1931, le juge Élie Lescot l’accuse d’avoir participé à l’assassinat de son collègue Élius Élie, député de Lascahobas. La ficelle est grosse avec une lettre présumée être de l’écriture de Jolibois trouvée dans la poche du mort invitant ce dernier à une rencontre nocturne au carrefour Hinche/Belladères pour lui révéler un complot machiavélique contre lui. Finalement, après un an d’enquête, il est renvoyé hors de cause. Le journal La Presse de Seymour Pradel et René Auguste qui avait alors dix ans d’existence refuse d’avaler le morceau du pouvoir sur Jolibois. Pour La Presse, il est « peu vraisemblable que celui-ci risque sa réputation pour tuer un personnage de nulle importance [5]. »
Le président Vincent n’aime pas le ton de cet article qui soutient la position d’un groupe de sénateurs et de députés préoccupés par le traitement infligé à Jolibois. Il convoque René Auguste et lui intime de rectifier en choisissant entre son portefeuille ministériel et son journal [6]. Ce sera le dernier numéro du journal La Presse. Entretemps, le 17 novembre 1931, Jolibois est arrêté pour la quatorzième fois dans sa carrière politique depuis une décennie et mis en prison. Sept jours plus tard, comme on l’a vu antérieurement, le 23 novembre 1931, le gouvernement procède à la dissolution de l’Union Patriotique.
Huit jours après l’arrestation de Joseph Jolibois Fils, soit le 24 novembre 1931, les sénateurs Fouchard Martineau, Léon Nau, Seymour Pradel, David Jeannot, Dr. Jean Price-Mars, Antoine Télémaque adressent une lettre à M. Emmanuel Rampy, Ministre de l’Intérieur, pour condamner le mauvais traitement réservé à leur collègue parlementaire. Ces sénateurs refusent de rentrer dans la danse en battant des mains au montage sur roulettes du pouvoir exécutif pour écarter Jolibois de la participation aux élections du 10 janvier 1932. En indiquant comment Jolibois venait d’un monde où la terre qu’on foule et l’esprit qui y règne ne conduisent pas au meurtre, les sénateurs campent ce sémaphore des luttes patriotiques depuis 1915 dans son efflorescence multiple.
Les sénateurs écrivent que rien ne peut associer M. Jolibois « à l’infamie du meurtre sur la personne du Député Élius Élie.
Il est moralement impossible de lui imputer la mort de ce Député.
Il est son ami, avait appartenu à l’Union Patriotique, et quelques-uns d’entre nous peuvent témoigner qu’Élius Élie, se décida, sur l’intervention de Jolibois à voter et à faire voter pour plus d’un comme Sénateur. On ne connaît pas au député Jolibois de haine contre les personnes. Les démarches de son esprit vont contre les opinions, les systèmes politiques qu’il a jugés avec d’autres néfastes, incompatibles avec la dignité nationale, mais n’ont jamais révélé ce besoin de nuire qui s’exalte à l’attentat contre les personnes.
Depuis neuf jours qu’on s’est empressé de l’arrêter, le bruit court que le coupable s’est livré ou a été appréhendé. Y a-t-il eu une confrontation ? Et en est-il résulté un nouvel indice contre lui ? Personne d’entre nous ne peut le dire. Le silence du pouvoir d’Éxécutif à l’égard tout au moins du président du Sénat ne nous rassure pas. Il n’indique pas que les indices soient pertinents. Il est inadmissible qu’on allègue pour le justifier le secret de l’instruction. Ici, comme ailleurs, les crimes politiques sont dénoncés par la police politique, rattachée directement au département de l’Intérieur. Avant d’être le secret du Juge d’Instruction, les indices recueillis par la police politique appartiennent au Pouvoir Exécutif et l’arrestation s’étant opérée sur un Membre du Corps Législatif, il n’y aurait aucune raison à ne pas informer les bureaux des deux Chambres sur ses causes même à condition d’en garder le secret.
On est donc libre de penser que votre Gouvernement ne tient pas à conserver l’harmonie entre les Pouvoirs Publics haïtiens et de croire que la conviction ou le simple sentiment du Juge d’Instruction et du Commissaire du Gouvernement n’a pas assez de fondement pour retenir en prison M. le Député Joseph Jolibois Fils.
Ni le procédé mis en usage contre J. Jolibois Fils, ni les motifs qui l’ont déterminé ne sont de nature à mériter l’acquiescement de ceux qui ont le contrôle de la politique et de l’Administration de ce Pays. Aussi bien, les Sénateurs soussignés vous demandent de noter qu’ils protestent contre la détention injustifiée du député J. Jolibois Fils.
Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire d’État, l’expression de nos sentiments distinguées [7].
Le langage est clair et direct. Sans camouflage. Le refus de la profonde uniformité que veut le pouvoir exécutif est prononcé. Son obsession démentielle, sa fureur maniaque contre l’opposition sont combattues. Tout est explicite.
La destruction de la pluralité
C’est à partir de ces élections du 10 janvier 1932 qu’Haïti devient un véritable sac à misères. Les noces avec le diable fasciste plantant son couteau dans les consciences partent de ce moment-là. Malgré la victoire frauduleuse de la bande à Vincent, Jolibois n’est pas relâché et sa descente aux enfers continue. La haine que lui voue le président Vincent ne connaît pas de bornes. La banalité du mal en tant que destruction de la pluralité dont parle Hannah Arendt [8] s’installe avec une douceur révulsive neutralisant plaintes et complaintes. Toutefois, la Commission d’Enquête du Sénat présentera un rapport en décembre 1933 qui réprouve l’internement de Jolibois, condamne la saisie de son journal et la confiscation de sa correspondance. Le rapport désavoue le traitement arbitraire subi par Jolibois et est adopté à l’unanimité.
La solidarité avec Jolibois s’est aussi exprimée à travers le Dr. Brun Ricot qui écrit en décembre 1933, « Il a pu résister jusqu’ici héroïquement aux outrages sans nombre dont il est abreuvé sans répit. Sa longue et injuste détention dans la prison de Port-au-Prince à l’occasion de l’affaire Élius Élie ; la torture morale que lui a infligée une accusation sans fondement comme viennent de le démontrer les récents débats des assises criminelles, la déception que lui causa son arrestation en pleine campagne électorale, à un moment où il se croyait assuré du succès, tout cela aurait suffi pour détraquer l’esprit le plus vigoureux. Mais j’affirme comme médecin que M. Jolibois a pu résister avec succès à tant d’épreuves [9]. »
Jean Price-Mars également refuse de louvoyer et accompagne avec sa voix résonnante celle du Dr. Brun Ricot. Avec l’intelligence habitant les propos de l’oncle, il écrit :
« Eh bien, explique Price Mars, parvenu au faite des grandeurs et voulant se débarrasser de Jolibois Fils, il (Vincent) ne trouva rien d’autre à faire que de l’impliquer dans le sordide assassinat de Elius Elie, Député de Lascahobas, à l’aide de faux fabriqués sous ses ordres. Il le fit déférer devant le Juge d’Instruction, emprisonner dans la plus étroite cellule du pénitencier de Port-au-Prince où il mourut. La voie était libre pour une libre application du népotisme. Sténio Vincent par cet ignoble stratagème, fit élire son propre frère Nemours Vincent, premier Député de Port-au-Prince, lui qui n’avait d’autre mérite que d’être le frère du Président de la République. » [10]
La double manœuvre du gouvernement Vincent donnera les résultats espérés. D’une part, le très populaire député Joseph Jolibois n’est pas réélu député aux élections législatives du 10 janvier 1932. En effet, il n’a pas pu faire campagne, a été gardé en prison, et n’a été libéré provisoirement par le juge Vilgrain que douze jours après les élections, soit le 22 janvier 1932. D’autre part, la capacité de mobilisation des vrais nationalistes a été éreintée. L’objectif double est atteint car les élections du 10 janvier 1932 constituent une vraie mascarade où tous les députés qui étaient des hommes à abattre l’ont été. 33 sur 36 sièges sont « gagnés » par les partisans de Vincent. Jolibois est foudroyé par la manœuvre de Vincent consistant à le faire arrêter par Élie Lescot et à le garder en prison jusqu’après la diffusion des résultats des élections. Les gens éclairés ont dénoncé la manœuvre à travers des observations qui se sont révélées pertinentes. Mais en bon immolateur, Vincent ne va pas s’arrêter en si bon chemin pour ravaler Jolibois et en finir avec lui. Il continuera avec son entreprise sinistre jusqu’à lui administrer le coup de grâce final.
Les élections de 1932 : un coup de force du Gouvernement contre le peuple
Pour arriver à ses fins d’éliminer la pluralité, le président Vincent va corrompre le député Dumarsais Estimé pour affaiblir les députés nationalistes. Écoutons le syndicaliste Lydéric Bonaventure raconter comment cette opération de corruption commença avec :
« la fameuse séance de la révision constitutionnelle de la Chambre de 1930 par un acte de trahison inqualifiable. Dans une réunion intime, Estimé fit la promesse formelle à ses collègues : Descartes Albert, Bellerive, Jolibois, Rousseau, etc. de voter avec eux pour la révision immédiate de la Constitution de 1930. Appelé dans la nuit de Décembre 1931 par Vincent, Estimé promit à ce dernier de trahir en votant contre la révision immédiate. En effet, Estimé trahit ses honorables collègues, le lendemain il vote contre. Stupéfaction ! surprise ! colère ! indignation ! Les poings sont fermés, les dents sont serrées. Le traitre debout regarde insolemment l’assistance. Vaugues veut l’abattre, mais il est retenu par ses collègues. Sur 17, seul Estimé a trahi ; tous sont encore vivants, excepté Jolibois qui est mort en prison. C’est ce qui vaut à Estimé son retour à la Chambre en 1932. C’est ce qui lui vaut sa fortune actuelle [11]. »
Aux élections législatives de 1932, Vincent organise la fraude générale et ainsi arrive à se défaire des députés démocrates tels que Jospeh Jolibois qui est remplacé par Nemours Vincent, le frère du président. Les autres députés qui perdent leur siège sont Edgar Nérée Numa, des Cayes ; Juvigny Vaugues et Descartes Albert, du Cap-Haïtien ; Horace Bellerive, du Trou du Nord ; Lys Latortue, des Gonaives. C’est aussi le cas pour d’autres députés, dont Jean-Baptiste Cinéas, Durville Jean-François, Laurent Saint-Louis, Frédéric Burr-Raynaud, Victor Cauvin, Marc Cauvin, etc. Le président Vincent les remplace par des inconditionnels qui exécutent ses ordres.
La manipulation des élections par l’armée est le carrefour des transgressions de toutes les valeurs et des remplacements du bien par le mal. Pour être élu député des Verrettes en 1932, Dumarsais Estimé bénéficie de la fraude organisée par le magistrat communal d’alors contre le candidat Rosando Rivera [12]. Des pratiques qui se renouvellent depuis systématiquement, comme l’a révélé l’ex-colonel Astrel Roland, alors commandant du département militaire de l’Artibonite [13].
Selon le journal Le Peuple, « Les élections législatives et communales du 10 janvier (1932) dernier furent vraiment, sous les yeux de l’occupation qui sévit encore dans le pays, et un peu avec la complicité dissimulée des officiers nord-américains de la Grade, un coup de force du Gouvernement contre le peuple. Un peu partout dans le pays, les électeurs furent maltraités, battus à l’aide de rigoises ou de matraques, pendant toute la période électorale. Des centaines allèrent en prison, sous les prétextes les plus fallacieux. À l’Arcahaie, une femme (Madame Atercie Guériné) fut baïonnettée le jour même des élections. À Port-au-Prince, un député dont le mandat n’avait pas pris fin, Mr Joseph Jolibois Fils, l’ex-président de la Chambre, fut emprisonné despotiquement et gardé au secret plus de 60 jours, parce que le gouvernement avait peur de son immense popularité ; pour les mêmes raisons, Mr. Georges J. Petit, candidat à la magistrature communale, fut arrêté un soir en pleine rue, envoyé en prison, et le lendemain condamné à l’amende par la justice de paix, soi-disant pour bruits et tapages ; Mr. Alphonse Kébreau, candidat du cartel Jolibois à la magistrature communale de l’Arcahaie fut jeté à la prison de la capitale, où il mourut le 2 janvier 1932, ainsi qu’un électeur du nom de Bazile Baptiste [14]. »
Il importe de noter que cette corruption électorale est organisée grâce à la Garde d’Haïti appuyée par les militaires américains qui sont leurs compagnons de route et leurs complices. Le journal Le Peuple fait un relevé systématique des fraudes et autres formes de manipulation telles que la falsification des registres, l’inscription en masse d’électeurs fantômes et les fraudes dans le dépouillement des votes. Le relevé systématique est fait dans toutes les villes et localités telles que Cap-Haitien, Grande Rivière du Nord, Fort-Liberté, Ouanaminthe, Gonaives, Port-de-Paix, Mirabalais, Pilate, Plaisance, Port-Salut, Marmelade, Thomazeau, Aux Cayes, Aquin, Pétionville, Gressier, Grand-Goave, Léogane, Petit-Goave, Anse-à-Veau, Jacmel, Jérémie, etc. (à suivre)
[1] « La Chambre d’Haïti demande la fin de l’occupation des Etats-Unis », Le Matin, 1er juillet 1931.
[2] « empower an Assistant Secretary of the Navy to draft a constitution for helpless Neighbors in the West Indies and jam it in their throats at the point of bayonets borne by U.S. Marines », Lire Hans Schmidt, The United States Occupation of Haiti, 1915-1934, Rutgers University Press, 1971, p. 118.
[3] Joseph Jolibois fils, « Lettre à Clément Magloire, directeur du journal Le Matin », Le Matin, 6 juin 1931.
[4] Ibid.
[5] La Presse, numéro 673, dans Jean Desquiron, Haïti à la Une, Tome VI, 1997, p. 91.
[6] Louis Callard, Le Pays, numéro 202, décembre 1931, dans Jean Desquiron, op. cit. , p. 91.
[7] Le Nouvelliste, mardi 15 décembre 1931.
[8] Hannah Arendt, « Responsabilité personnelle et régime dictatorial » (1964) dans Hannah Arendt, Penser l’événement, Paris, Belin, 1989.
[9] Dr. Brun Ricot, « Lettre au Dr. Rulx Léon, directeur du service d’Hygiène », Le Nouvelliste, 5 décembre 1933.
[10] Jean Price Mars, « Le panorama historique qui explique l’avortement du libéralisme » dans Leslie Péan, Comprendre Anténor Firmin – Une inspiration pour le XXIe siècle, P-au-P, Presses de l’Université d’État d’Haïti, 2012, p. 298.
[11] Lydéric Bonaventure, « La trahison de la nuit de Décembre 1931 », La Nation, no. 456, 3 Juin 1946.
[12] Le pronom Rosando est parfois écrit Rosendo. Lire Rosendo Rivera, « Protestation de Rosendo Rivera », La Nation, 1er mars 1946.
[13] Astrel Roland, Le naufrage d’une nation, Québec, 1981, p. 249-253.
[14] Joseph Jolibois fils, « Pour l’histoire – Coup d’œil rétrospectif : Les élections du 10 janvier 1932 », dans La doctrine de Monroe, P-au-P, Imprimerie Héraux, 1932.