P-au-P, 18 juil.2013 [AlterPresse] --- Le pourcentage d’adolescentes qui entreprennent une vie féconde active diminue considérablement avec l’augmentation du niveau d’instruction, selon les données de la cinquième Enquête mortalité, morbidité et utilisation des services (Emmus- V 2012), véhiculées par le fonds des Nations Unies pour la population (Fnuap).
L’augmentation du niveau de scolarisation des jeunes femmes, en particulier des adolescentes, constituerait ainsi un moyen de lutte contre les grossesses précoces.
27 % des jeunes filles ayant déjà commencé une vie féconde sont non instruites contre 9% pour celles scolarisées jusqu’aux classes secondaires.
Les résultats de l’Emmus-V ont été présentés le 09 juillet dernier.
Le bien-être économique des foyers dans lesquels ces adolescentes évoluent est aussi déterminant dans le début de leur vie féconde.
15 % des jeunes filles évoluant dans un ménage avec un très bas revenu s’ouvrent à une vie féconde active.
C’est une proportion différente, soit 5%, chez les jeunes adolescentes vivant dans un milieu familial avec un bon revenu, toujours d’après l’Emmus-V.
Autres informations, c’est que les adolescentes dans les camps (de fortunes) sont plus exposées aux grossesses précoces, contrairement à celles qui vivent en milieu rural ou urbain.
Le Nord-Ouest, reste l’un des 10 départements du pays où les adolescentes s’immiscent à une plus faible proportion dans la vie féconde.
Les départements du Centre, du Nord-Est et de la Grand’Anse ont les plus fortes proportions, toujours selon les données de l’Enquête. [srh kft gp apr 18/07/2013 14 :40]