P-au-P, 01 avril 2013 [AlterPresse] ---Le Ministère à la condition féminine et aux droits des femmes (Mcfdf) a inauguré la troisième phase du projet d’installation de lampes solaires dans des zones vulnérables à Port-au-Prince en vue de prévenir la violence sexuelle contre les filles et les femmes, apprend AlterPresse.
Ce projet s’inscrit dans un cadre plus global de prévention de la violence basée sur le genre, par le biais de l’éclairage solaire pour les populations affectées par le séisme du 12 janvier 2010.
Elle a obtenu l’appui financier et technique du Fonds des Nations Unies pour la population (Fnuap).
Là où elles sont déjà installées, les lampes solaires ont déjà fait leur preuve en aidant « prioritairement à prévenir la violence sexuelle contre les femmes et les filles », indique une note du Fnuap.
Ces lampes ont contribué à susciter un regain d’activités dans la zone, indique un membre de la Plateforme communautaire de Morne Lazarre, cité par le Fnuap.
Grace à elles, certaines femmes ont pu établir des lieux de rencontre sociale informelle entre elles en toute sécurité, poursuit la note.
Le projet global qui s’étend sur dix sites dont des camps et des quartiers est articulé avec le projet de relocalisation mis en oeuvre par le gouvernement haïtien.
Outre Morne Lazarre, les zones concernées par ce projet sont Villa Rosa, Morne Ebo, Bois Patate et Jean Baptiste (Canapé Vert, est de Port-au-Prince), Camp Corail et Camp Village Nouvelle Vie (Croix-des-Bouquets, 12 km au nord de la capitale), Camp Érabe (Carrefour, sud) et Camp Dahomey (Delmas, nord-est).
Suite au tremblement de terre du 12 Janvier 2010, environ 200 lampes solaires ont été installées par le Fnuap en coordination avec le Mcfdf dans une cinquantaine de camps des départements affectés par cette catastrophe.
Lors de la nouvelle phase du projet, 37 lampadaires supplémentaires doivent être installés. [emb kft apr 14/03/2013 12 : 15]