Correspondance Penia Bonicet
Anse-à-Pitres, 24 janv. 2013 [AlterPresse] --- Le nombre de personnes victimes d’accidents de motocyclette à Anse-à-Pitres soulève de grandes inquiétudes au sein de la population de la commune.
Trois morts et dix blessés sont enregistrés dans des accidents de motocyclette en moins de trois mois à Anse-à-Pitres. Parmi ces victimes figure un enfant de cinq ans, Junior Blaise, heurté à la tête par un de ces engins, alors qu’il traversait une rue, le 24 décembre 2012. Le chauffeur se trouve actuellement en prison.
« Le taxi-moto est un mode de transport risqué. N’importe quel individu peut conduire une moto sans aucun contrôle des autorités concernées », signale Ales Cyprien de l’Association des Jeunes Progressiste d’Anse-à-Pitres
Plus récemment, le 19 janvier, Paulicien Etienne a eu la jambe fracturée dans un accident de motocyclette, et reçoit encore des soins à l’hopital.
Denis Bonnet, chauffeur de taxi-moto depuis 2 ans, se dit choqué par ce récent accident.
« Beaucoup de taxi-moto circulant dans la ville ne sont pas enregistrés, n’ont pas de plaque d’immatriculation et les chauffeurs n’ont pas de protection », constate pour sa part Ales Cyprien.
La motocyclette, comme dans toutes les grandes villes du pays, représente le moyen de déplacement le plus rapide.
Mais à Anse-à-Pitres, zone frontalière et donc d’intenses activités économiques, les trois agents de la police sur place pour environ 25 mille habitants, sont pratiquement impuissants.
L’association des jeunes progressistes d’Anse-à-Pitres réclame des mesures immédiates et exige des numéros d’identification pour chaque motocylette, de la part des responsables de la police routière et de la sécurité publique. [pb kft gp apr 24/01/2013 10 :55]