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Haïti-Remaniement ministériel : Entrée en scène de 7 nouveaux ministres

Actualisée à 11:00

P-au-P, 23 janv. 2013 [AlterPresse] --- Sept nouveaux ministres font leur entrée au gouvernement de Laurent Lamothe et prennent officiellement leur fonction ce mercredi 23 janvier, après un remaniement ministériel réalisé la veille, apprend AlterPresse.

Les ministères de l’intérieur et des collectivités territoriales, de la communication, de la culture, de la jeunesse et des sports, de l’environnement, des Haïtiens vivant à l’étranger, des affaires sociales et du travail, sont concernés par ce remaniement qui a été au cœur de multiples rumeurs ces derniers jours.

Certains secrétaires d’Etat n’ont pas été épargnés par ces changements au sein de l’administration haïtienne. Guyler C. Delva, secrétaire d’Etat à la communication, Mixon Myrthil, secretaire d’Etat aux affaires étrangères, et Wilner Vacin, secretaire d’Etat à la planification, ont été écartés, sans pour autant être remplacés.

La primature a annoncé dans la foulée la nomination de nouveaux directeurs généraux.

Emmanuel Menard devient ainsi le nouveau directeur général de la radio télévision nationale d’Haïti(Rtnh). Il est affublé d’un nouveau directeur général adjoint, Gamal Augustin. Même cas de figure au ministère de l’éducation nationale, où Cadeau Denis prend le fauteuil de directeur général et Télémaque Ecclésiaste celui de son adjoint.

Les nouveaux ministres :

David Bazile, ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales

Régine Godefroy, ministre de la Communication

Josette Darguste, ministre de la Culture

Magalie Racine, ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique

Jean François Thomas, ministre de l’Environnement
Charles Jean-Jacques, ministre des Affaires Sociales et du Travail

Bernice Fidelia, ministre des Haïtiens Vivant à l’Etranger

Les ministres maintenus :

Laurent Salvador Lamothe, premier ministre et ministre de la Planification et de la Coopération Externe

David Bazile, ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales

Pierre-Richard Casimir, ministre des Affaires Etrangères et des Cultes

Jean Renel Sanon, ministre de la Justice et de la Sécurité Publique

Marie-Carmelle Jean-Marie, ministre de l’Economie et des Finances

Thomas Jacques, ministre de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural

Jacques Rousseau, ministre des Travaux Publics, Transports, Energie et Communications

Wilson Laleau, ministre du Commerce et de l’Industrie

Stéphanie Balmir Villedrouin, ministre du Tourisme

Vanneur Pierre, ministre de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle

Florence Duperval Guillaume, ministre de la Santé Publique et de la Population

Yannick Mezile, ministre à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes

Jean Rodolphe Joazile, ministre de la Défense

Ralph Ricardo Theano, ministre Délégué auprès du Premier Ministre, Chargé des Relations avec le Parlement

Marie Carmelle Rose Anne Auguste, ministre Déléguée auprès du Premier Ministre, Chargée des droits de l’homme

Marie Mimose FÉLIX est nommée Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de promotion de la paysannerie

René JEAN-JUMEAU est nommé Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Sécurité énergétique

Les secrétaires d’Etat maintenus :

Marina Gourgues, secrétaire d’Etat à la Formation Professionnelle

Réginald Delva, secrétaire d’Etat à la Sécurité Publique

Michel Chancy, secrétaire d’Etat à la Production Animale

Philippe Cineas, secrétaire d’Etat aux Travaux Publics et Transports

Ronald Décembre, secrétaire d’Etat à la Réforme Fiscale

Fresnel Dorcin, secrétaire à la Production Végétale

Vernet Joseph, secrétaire d’Etat à la Relance Agricole

Ces changements interviennent dans un contexte de critiques récurrentes contre le gouvernement, notamment de la part de secteurs politiques d’opposition, d’organisations citoyennes et de mouvements sociaux, qui estiment que l’administration du président Michel Martelly n’a pas apporté les résultats promis et attendus.

Parallèlement, le gouvernement est accusé de favoriser la corruption et de ne pas respecter les normes établies par la constitution.

Le contexte est marqué également par des désaccords entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, particulièrement sur la constitution d’un Conseil électoral pour réaliser des élections législatives partielles et locales en retard de plus d’un an. [kft gp apr 23/01/2013 09:00]