Correspondance Exalus Mergenat
Gonaïves, 26 nov. 2012 [AlterPresse] --- A l’initiative de la direction départementale du ministère à la condition féminine et aux droits des femmes (Mcfdf) dans l’Artibonite, un atelier de travail a été organisé, le vendredi 23 novembre 2012, au local de l’alliance française des Gonaïves en prélude à la journée mondiale contre la violence faite aux femmes, observe l’agence en ligne AlterPresse.
Déroulé sous le thème « Tous et toutes, unis pour lutter contre la violence faite aux femmes », cet atelier de travail ambitionnait de sensibiliser la population de l’Artibonite sur les méfaits de la violence faite aux femmes, indique la directrice départementale du Mcfdf, Netlande Pierre Dérius.
Une centaine de femmes, pour la plupart membres d’associations de femmes de différentes communes du département de l’Artibonite, des écolières et écoliers, des membres d’organisations sociales et des représentants d’organisations de droits humains dans l’Artibonite, ont pris part à cette activité.
Cet atelier de travail a été l’occasion pour les intervenantes et intervenants de débattre de différents types de violences contre les femmes : violence physique, violence verbale, violence financière, violence psychologique ou émotionnelle et violence sexuelle. Des éléments de solution ont été aussi avancés à ces types de violences que subissent souvent les femmes des régions de l’Artibonite.
« La lutte contre la violence faite aux femmes n’est pas seulement l’affaire des femmes, ni du ministère à la condition féminine et aux droits des femmes. C’est l’affaire de tous les secteurs, qui doivent se mettre ensemble en vue de combattre ce mal », considère femmes Netlande Pierre Dérius.
Tout en encourageant les autorités judiciaires de l’Artibonite à assumer leurs responsabilités à l’égard des femmes victimes de violence,
la directrice départementale du Mcfdf dans l’Artibonite a profité de la journée mondiale de la violence contre les femmes pour renouveler l’engagement de sa direction d’accompagner et d’assister les femmes qui sont les piliers de la société.
« La violence faite aux femmes est un virus qui détruit la société et qui mène parfois à la mort. C’est pourquoi nous, les femmes de l’Artibonite, avons décidé de ne pas rester bouche bée à l’occasion de la journée mondiale de la violence contre les femmes qui est une journée importante pour les femmes », avance, pour sa part, la présidente de l’association des femmes progressistes des Gonaïves (Afprog), Ketleine Talegrand.
Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation déjà initiées contre la violence faite aux femmes, les femmes de l’Artibonite continuent d’être victimes de violence de la part des hommes, déplore la présidente de l’Afprog, Ketleine Talegrand. [em kft rc apr 26/11/2012 14:20]
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