Port-au-Prince, 06 nov. 2012 [AlterPresse] --- La banque mondiale promet de venir en aide aux familles sinistrées après le passage du cyclone Sandy (du mardi 23 au samedi 27 octobre 2012) et de faciliter l’hébergement, dans des logements décents, de milliers de familles victimes dans le tremblement de terre du 12 janvier 2010, encore sous des tentes.
« Nous avons été attristés » des dommages occasionnés par l’ouragan et « nous sommes là pour toutes les personnes qui ont perdu des proches », tente de conforter le président de la banque mondiale, le physicien et anthropologue américain d’origine sud-coréenne Jim Yong Kim, lors d’une conférence de presse conjointe avec le président Joseph Michel Martelly au palais national à Port-au-Prince, le mardi 6 novembre 2012.
Déjà, la banque mondiale travaille avec les centres de réponse d’urgence haïtiens, en vue de soutenir près de 20 mille familles sinistrées après le passage de l’ouragan Sandy.
54 personnes mortes, une vingtaine d’autres portées disparues, des dommages estimés à environ 300 millions de gourdes (US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 60.00 gourdes aujourd’hui) : tel est le dernier bilan du passage du cyclone Sandy sur Haïti, communiqué par la protection civile haïtienne.
Sur les 15 prochains mois (de novembre 2012 à février 2014), ce sont 60,000 familles qui pourront laisser les abris de fortune, dans lesquels se trouvent-elles depuis déjà 2 ans et 10 mois, promet Jim Yong Kim.
La banque mondiale compte payer, pendant une année, les frais de loyer pour ces familles déplacées du tremblement de terre du 12 janvier 2010, tout en leur favorisant l’accès à une profession, à partir de laquelle elles devront subvenir à leurs besoins à l’avenir.
La banque mondiale est celle de la « solution », croit Martelly, affirmant sa foi dans le leadership du président de la banque mondiale, en particulier sa détermination à combattre l’extrême pauvreté.
« Le moment » est donc « propice » pour Haïti.
C’est « une chance à ne pas laisser passer », suggère le président de la banque mondiale, au cours de la conférence de presse du mardi 6 novembre 2012.
Pour y arriver, la banque mondiale et l’actuelle administration politique semblent convenir d’une nouvelle approche de coopération, laquelle se basera sur une meilleure « proximité » entre les deux partenaires, dans le but de satisfaire les besoins de la population nationale.
Les promesses et les engagements d’apport financier de la banque mondiale arrivent, environ 72 heures après un appel à l’aide humanitaire, lancé par le gouvernement haïtien pour faire face aux conséquences du passage du cyclone Sandy sur Haïti. [srh rc apr 06/11/2012 16:40]