P-au-P., 01 oct. 2012 [AlterPresse] --- Des organisations socio-politiques, qui ont appelé à une grève générale au Cap-Haïtien (Nord) pour ce lundi premier octobre 2012, jour officiel de la réouverture des classes 2012-2013, ont décidé de renvoyer leur mouvement.
Ces organisations expliquent leur décision par la nécessité, selon elles, de « ne pas faire le jeu de partisans du pouvoir » qui auraient l’intention de semer le trouble ce 1er octobre au Cap-Haïtien et de le mettre sur leur compte.
L’ancien député Hugues Célestin, qui s’est exprimé dans les médias au nom de ces organisations, n’a annoncé aucune nouvelle date pour la relance de l’appel à la grève au Cap Haïtien.
Il n’a pas non plus indiqué de date pour de nouvelles manifestations anti-gouvernementales, qui vont toutefois, selon lui, se poursuivre dans cette ville.
Plusieurs manifestations anti-gouvernementales ont été enregistrées dans plusieurs régions du pays durant les semaines écoulées.
A Port-au-Prince, dimanche 30 septembre, plusieurs milliers de personnes ont protesté contre l’équipe au pouvoir, à l’appel du parti Fanmi Lavalas de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide.
Le 28 septembre dernier, 14 partis et plateformes politiques de l’opposition ont fait part de leur appui aux mobilisations lancées contre le gouvernement sur la base des revendications sociales.
Les partis accusent les tenants du pouvoir de pratiquer une « politique démagogique, anti-peuple et anti-nationale ».
Pour sa part, le porte-parole de la présidence, Lucien Jura, condamne tout mouvement visant à créer des troubles et prône le dialogue et la concertation pour résoudre les problèmes du pays. [gp 01/10/2012 12 :00]
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