P-au-P, 26 sept.2012 [AlterPresse] --- « Aucune hypothèse n’est écartée ».
C’est ce qu’indique à AlterPresse le porte-parole de la police des Nations Unies (Unpol) en Haïti Michel Martin, qui apportait des eclaircissements sur la mort, récemment, de deux policiers rwandais de la mission des Nations Unies pour la stabilisation en ’Haïti (Minustah).
Une enquête est en cours pour déterminer exactement les causes de la mort de ces hommes, fait savoir Martin.
Le sergent Bisangwa Hassan avait été atteint, le mercredi 19 septembre 2012, « d’un tir accidentel », lancé du revolver de son camarade, un autre sergent denomme Aloys Nsengiyumva, explique le porte-parole de la Unpol.
Bisangwa a été transporté à l’hôpital, où il a rendu l’âme.
Aloys Nsengiyumva avait pris la fuite, pour ensuite être retrouvé mort au fond d’un ravin, le dimanche 23 septembre 2012.
Les deux corps, qui sont actuellement à la morgue de la Minustah à Port-au-Prince, devront bientôt être rapatriés dans leur pays d’origine.
Les 2 hommes auraient eu des différends qui seraient à la base du drame, selon une autre version des faits (officieuse) rapportée à AlterPresse par une source résidant dans la zone.
Le policier Aloys Nsengiyumva de 46 ans serait, depuis quelque temps, préoccupé par des problèmes familiaux.
Des informations, que Michel Martin affirme ne pas être en mesure de confirmer.
Il n’a pas précisé si le corps de Nsengiyumva portait des impacts de balle ou s’il pouvait s’agir d’un suicide.
Bisangwa Hassan, âgé de 34 ans, est marié et père de 2 enfants.
Les deux policiers appartenaient à l’unité rwandaise de police constituée (Fpu), déployée depuis le 27 décembre 2011 au sein de la Minustah. [srh gp apr 26/09/2012 11:40]