P-au-P, 03 sept. 2012 [AlterPresse] --- La faible secousse sismique de magnitude 3.7 sur l’échelle de Richter, enregistrée le dimanche 2 septembre 2012 à 8:03 locales (12:03 gmt) près de Léogane (là où est situé l’épicentre du tremblement de terre du 12 janvier 2010), a une trentaine de km au sud de la capitale), a rappelé, aux habitantes et habitants de cette ville, les risques de demeurer dans une maison fissurée ou construite hors normes parasismiques.
Celles et ceux, qui dormaient sous des toits en béton armé, se sont réfugiés immédiatement dans des maisons en tôles. Cette petite secousse a ramené dans les esprits les souvenirs du 12 janvier 2010, selon les observations faites sur place (dans cette ville) par AlterPresse.
Depuis le passage du séisme du 12 janvier 2010, qui a détruit la ville de Léogane à près de 80%, les Léoganaises et Léoganais ont opté pour les toitures en tôles.
« Cette nouvelle petite secousse vient nous rappeler l’activité sismique permanente de l’île et l’importance à toujours se préparer face à cette menace insidieuse », souligne l’unité technique de sismologie (Uts) du bureau des mines et de l’énergie (Bme), insistant sur le fait que les séismes ne sont pas une fatalité.
L’Uts n’est toutefois pas en mesure de spécifier si la secousse sismique du 2 septembre 2012 est une réplique du tremblement de terre du 12 janvier 2010 ou juste une manifestation de la faille de la presqu’île du sud [Faille Enriquillo-Plantain Garden Fault Zone" (Epgfz) ou encore faille Pétionville-Tiburon].
Cette secousse a été « située seulement à une profondeur de 9.7 km. L’épicentre a été localisé, d’après United states geological survey (Usgs), à 4 km au sud de Léogane, 25 km au sud-ouest de Carrefour et 33 km à l’ouest-sud-ouest de Port-au-Prince », selon les données de l’Uts dirigée par l’ingénieur-géologue haïtien Claude Prépetit [efd kft rc apr 03/09/2012 11:08]