P-au-P, 13 août 2012 [AlterPresse] --- L’Union européenne (Ue) attend la mise en place d’un organisme électoral permanent pour pouvoir s’engager dans le processus des prochaines joutes en Haïti.
“Mon opinion, nous sommes totalement en faveur d’un organisme permanent, en vue d’aboutir à des processus électoraux stables”.
Telle est la position exprimée, à la veille de son départ du pays le samedi 11 août 2012, par le représentant sortant de l’Ue, l’italien Carlo de Filippi, devant des représentants de plusieurs médias, dont l’agence en ligne AlterPresse.
“Toute autre formule [qu’un conseil permament] reste en dehors du cadre légal, constitutionnel”, estime de Filippi, qui croit la république caribéenne être parvenue au moment de disposer d’ “un système pour que les élections entrent dans la routine régulière”.
De Filippi n’a voulu faire aucune considération sur les conditions politiques actuelles, qui ne favorisent pas la formation d’un conseil électoral permanent, ni sur les possibles cas de figure, comme la création d’un organisme en dehors des normes requises ou un retour à un organisme provisoire suivant les souhaits de parlementaires et de partis politiques.
L’Union européenne ne donne, non plus, aucun point de vue sur les circonstances ayant amené à l’amendement controversé de la Constitution du 29 mars 1987, lequel amendement remet l’exécutif dans le processus d’établissement de conseil électoral contrairement aux vœux des constituants de 1987 en faveur de la participation de structures indépendantes du pouvoir en place. [rc apr 13/08/2012 0:00]