Communiqué du GRALIP
Soumis à AlterPresse le 5 avril 2004
Le Groupe de Réflexion et d’Action pour la Liberté de la Presse (GRALIP) espère que le la nouvelle conjoncture, issue du 29 février 2004, apportera un éclairage sur les tenants et aboutissants du double meurtre du 3 avril 2000, contre le directeur de Radio Haïti Inter Jean Léopold Dominique et le gardien de la station Jean-Claude Louissaint.
Au lieu d’ouvrir la voie à un procès véritable des commanditaires et complices, la justice tarde, quatre ans après, à déterminer les responsabilités pénales dans cette affaire, constate le GRALIP. Or, nombreux sont les indices susceptibles de permettre l’identification des exécutants et auteurs intellectuels de ce double assassinat.
Le GRALIP renouvelle sa position de principe contre l’impunité, la criminalité politique, les atteintes à la liberté de l’information et à la vie des journalistes, contre la léthargie du système judiciaire et la perversion de l’institution policière.
Le Groupe de Réflexion et d’Action pour la Liberté de la Presse (GRALIP) veut croire que le contexte actuel offrira des garanties suffisantes à la réouverture prochaine de Radio Haïti Inter, une station qui a joué historiquement un rôle d’avant-garde dans la lutte pour la libération de la parole et la valorisation de couches marginalisées de la population.
Port au Prince, le 03 avril 2004
Pour le GRALIP,
Vario Sérant, Coordonnateur principal
Stéphane Pierre-Paul, Assistant Coordonnateur
Ronald Colbert, Administrateur