Par l’équipe d’Ayiti Kale Je, consortium médiatique dont fait partie AlterPresse
Soumis à AlterPresse le 20 juin 2012
Ruée vers l’or en Haïti – Ki yès k ap vin pi rich, une investigation d’Ayiti Kale Je (AKJ) publiée le 31 mai dernier, a reçu l’attention de milliers de lecteurs et lectrices au niveau national et international.
Democracy Now !, un programme de télévision, de radio et d’internet accessible dans plusieurs pays, a conçu un reportage spécial sur le dossier. Plus de 100 radios communautaires ont relayé un reportage spécial cette semaine.
Le journal The Guardian en Angleterre a publié un article basé sur l’investigation. Plus de 6 000 personnes ont déjà visionné la vidéo-version anglaise.
Vous trouverez des liens servant respectivement pour la vidéo-anglaise, l’article The Guardian, et la vidéo de Democracy Now !, sur la page « anglaise » de l’investigation.
Cliquez sur : http://www.ayitikaleje.org et sélectionnez « ENGLISH ».
Chez nous, en Haïti, la version audio (en créole) de l’investigation est en rotation sur Radio Kiskeya 88.5 fm stéréo et sur plus de 40 radio locales et communautaires partenaires de SAKS, un membre du consortium AKJ. Vous pouvez l’écouter en ligne ou la tourner sur votre station après téléchargement, à l’instar de certaines stations de radios haïtiennes aux États-Unis.
Ce 20 juin 2012, la version vidéo en créole a été publiée. Vous pouvez la trouver avec le programme audio sur la page ‘’française’’ de l’investigation.
Cliquez sur http://www.ayitikaleje.org et sélectionnez « FRANÇAIS ».
Pour télécharger l’audio, suivez les instructions pour le « download » sur le site AKJ, et sur la page suivante, ce qui vous dirigera vers une page spéciale.
La série d’articles en français était publiée sur le site d’AlterPresse, un membre du consortium AKJ Je ; aussi en ‘’Une’’ dans le journal Haïti Liberté, et publié sur plusieurs sites internet et blogs.
Nous vous invitons à réviser la série d’articles, la vidéo et l’audio.
Des DVD et CD sont disponibles pour les stations de télévision et de radios qui voudraient diffuser le programme ‘’pleine résolution’’. Écrivez-nous à l’adresse suivante : ayitikaleje@gmail.com.
Cette investigation a révélé bon nombre de vérités. Vous trouverez ci-dessous un résumé des découvertes faites.
Merci de votre attention !
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Ruée vers l’or : Ki yès k ap vin rich ?
Une nouvelle enquête d’Ayiti Kale Je révèle que les reportages dans les médias haïtiens ou étrangers, et certaines déclarations des entreprises minières et des politiciens haïtiens ont induit le public en erreur.
La ruée vers l’or, qui se dessine peu à peu depuis quelques années en Haïti, promet de rapporter des bénéfices de quelques 20 milliards $. Mais, où cet argent ira-t-il ? À qui profitera-t-il ? Et à quel cout ?
Au cours d’une enquête qui a duré dix mois, une équipe d’étudiants, de journalistes et de membres d’une radio communautaire a fait des découvertes surprenantes :
• Près de 3,885 kilomètres carrés de territoire haïtien, soit 15 pour cent de tout le pays, sont déjà sous une licence de recherche, d’exploration ou d’exploitation, ou sont soumises à une convention contrôlée par des firmes américaines et canadiennes.
• À elle seule, l’Eurasian Minerals, une des firmes en question, a prélevé 44,000 échantillons.
• La Newmont Mining, deuxième productrice d’or au monde et qui exploite la plus grande mine en Amérique, a largement investi auprès d’Eurasian et envisage la possibilité d’exploiter au moins cinq sites miniers.
• L’ancien ministre haïtien de l’économie et des finances travaille aujourd’hui comme consultant pour l’entreprise minière Newmont.
• Deux ministres haïtiens ont récemment signé, avec Newmont et Eurasian, un « protocole d’entente », selon lequel – et en violation de la loi haïtienne – les compagnies peuvent commencer le forage dans un des sites en exploration. Or, la loi haïtienne stipule qu’aucun forage ne peut être entrepris sans une convention minière.
• Équipée d’une poignée de véhicules et de quelques ingénieurs-géologues, l’agence d’État, dénommée bureau des mines et de l’énergie (Bme), n’a pas les moyens de superviser les opérations de forage et de recherche en cours au Nord du pays.
• Personne ne semble enclin à parler aux communautés de ce qui se passe dans le Nord et des ententes conclues derrière des portes closes.
Pour en savoir davantage, lisez la série