Par Anthony Phelps
Soumis à AlterPresse le 15 juin 2012
J’ai lu, avec étonnement, dans Le Nouvelliste, que j’ai reçu un hommage in abstentia, du président Martelly.
Le 4 juin dernier j’ai reçu un courriel, m’annonçant que je serais honoré, en compagnie d’un groupe d’écrivains, par le président Martelly, et que je devrais prévoir quelqu’un pour me représenter. Ce courriel qui n’était pas envoyé par le bureau de la présidence, ne disait pas à quelle occasion devait avoir lieu cette cérémonie. Sans plus de précision, j’ai décliné l’invitation par courriel.
De toute façon je ne saurais accepter aucun hommage, d’un président, en temps qu’auteur de Mon Pays que voici, tant et aussi longtemps que Jean Claude Duvalier ne sera pas traduit en justice.
Paris, le 15 juin 2012