P-au-P, 5 mars 2012 [AlterPresse] --- Près de 95 000 personnes déplacées logeant dans 162 camps sont affectées par des menaces d’expulsion, soit 19 pour cent du nombre total de sinistrés, révèle l’Organisation internationale pour les migrations (Oim).
Depuis juillet 2010, le nombre total de camps sous menace d’expulsion a atteint 396.
Cinq autres sites sous menace d’expulsion ont été récemment identifiés et recevront une assistance, annonce l’Oim sans donner d’autres précisions.
Selon le rapport, la commune de Delmas (secteur nord) a été la plus touchée par les menaces d’expulsion suivie de Pétionville (à l’est de la capitale) et Tabarre (localité au nord-est de la capitale).
La commune de Petit-Goâve (Sud de la capitale) accueille le plus grand nombre de sites touchés par ces menaces, suivie par Léogâne, Gressier, Jacmel, et Grand-Goâve, souligne Oim.
Durant ces deux derniers mois (janvier et février 2012), 10 camps abritant 1 395 personnes ont été fermés, note le bulletin du Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha).
De janvier à février 2012, la population des camps est passée de 515 960 à 490 545 soit une diminution de cinq pour cent (5%), d’après les estimations de la Matrice de suivi des déplacements (Dtm) de l’Oim qui confirment une tendance à la baisse du rythme de sortie des camps.
Durant cette période, le nombre total de sites a également diminué de 47 passant de 707 à 660, observe l’Oim.
Selon les prévisions, plus de 310 000 personnes pourraient encore être dans les camps à la fin de 2012 « si aucune solution de logement ne leur est offerte ».[emb kft gp apr 5/03/2012 14:25]