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Drame au camp de personnes déplacées à Carrefour Péan

Haïti-Incendie : Une fillette emportée dans les flammes

5 enfants portés disparus

P-au-P, 8 févr. 2012 [AlterPresse] ---Kimberly Kénold Damus, une fillette de 3 ans, a trouvé la mort, mercredi matin 8 février 2012, dans un incendie qui s’est déclaré aux environs de 8:00 am locales (13:00 gmt) dans un camp de personnes déplacées à la rue Sans Fil (zone connue sous le nom de « Carrefour Péan », vers la direction nord-est / nord-ouest de la capitale), confirme la protection civile à l’agence en ligne AlterPresse.

Le père de la fillette décédée a précisé que ses cinq (5) autres enfants seraient introuvables, rapporte la protection civile.

Arrivés sur place vers 10 :00 am locales (15:00 gmt), les sapeurs pompiers, qui sont parvenus à circonscrire le fléau, continuaient à fouiller sous les décombres dans l’espoir de trouver d’éventuels survivants, notamment les cinq autres enfants portés disparus.

Des dizaines de maisonnettes en tôles et en bois, au camp établi sur une partie du terrain de l’école publique « République d’Argentine » (qui ne fonctionne pas depuis le tremblement de terre du 12 janvier 2010), ont été détruites dans l’incendie.

« Aucune estimation n’est possible pour le moment », affirme un agent de la protection civile de Delmas (municipalité au nord-est de Port-au-Prince), Max Rony Fervil, qui attribue la propagation de l’incendie au type d’habitat dans le camp de personnes déplacées.

La protection civile produira, dans le meilleur délai, un rapport-bilan en guise de suivi au drame enregistré dans le camp.

Les autorités policières ont dû bloquer l’accès de la zone de Carrefour Péan à la circulation automobile, tandis qu’une foule de riveraines et riverains assistaient à l’opération visant à éteindre le feu et assurer le sauvetage des vies et biens.

Le feu du mercredi 8 février 2012, dont on ignore exactement l’origine, a commencé à s’étendre dans le plus grand bloc du camp, appelé « bloc quatre (4) », où vivent 350 familles.

Le camp de « Carrefour Péan », où résident environ 750 familles, a été installé au lendemain du séisme du 12 janvier 2010.

Sur les lieux du drame, au moment de l’opération de secours et d’assistance, la presse a noté la présence, notamment, d’agents de la protection civile de Delmas, de brigadiers du ministère de la jeunesse, des sports et de l’action civique (Mjsac), de brancardiers de l’office d’assurance accidents du travail, maladie et maternité (Ofatma) ainsi que d’agents de la police nationale d’Haïti (Pnh) et des soldats de la mission des Nations Unies de stabilisation en Haïti (Minustah). [emb rc apr 8/02/2012 13:00]