P-au-P, 12 déc. 2011[AlterPresse] --- Le Groupe de recherche et d’appui en milieu rural (Gramir) en partenariat avec Enfant du monde Suisse supporte une initiative de formation en médiation de conflit à l’intention de nombreux professionnels et leaders de divers secteurs de la société haïtienne, apprend AlterPresse.
Une première étape de cette formation a eu lieu du 29 novembre au premier décembre 2011.
Les prochaines séances de formation sont prévues du 15 au 17 avril 2012 et du 3 au 5 juillet 2012.
L’une des formatrices, Martine Libertino qui vient de la Suisse, est connue dans plusieurs pays pour sa philosophie et sa méthode en la matière.
D’après Libertino, la formation de médiation traite de la capacité de l’être humain à être en paix avec lui-même et vise la recherche du bonheur à partir d’une véritable connaissance de soi, de manière à le faire rayonner sur sa communauté et sur la société.
Dans cette formation, l’objectif est de détecter des programmations émotionnelles au niveau individuel et national avec des techniques de travail accompagnées d’initiatives de projets pour pouvoir comprendre le fonctionnement de l’être humain, indique t-elle.
Selon l’économiste, Franck Mahotière, « c’est une formation qui permettra à chaque individu de faire une introspection en vue de rechercher l’équilibre et le bonheur intérieurs ».
Axée sur plusieurs volets, cette formation en médiation concerne les programmations émotionnelles qui, dans un pays, peuvent entraîner des difficultés d’ordre spirituelles ayant pour base des séquelles émotionnelles antérieures.
Plus d’une vingtaine de professionnels attachés à des domaines particuliers notamment l’éducation et les droits humains en bénéficient pour l’instant.
Dans cette perspective, une étude est menée sur neuf de ces personnalités pour détecter leurs qualités, leurs programmations émotionnelles à travers les techniques de résolution de leurs problèmes, informe t-elle.
« Pour être en paix avec soi même, il faut prendre conscience des programmations émotionnelles intérieures qui peuvent perturber ce désir », conseille t-elle en précisant que pour aider son pays à se développer, il faut se connaitre.
« Nous ne venons pas sur terre pour être malheureux mais pour être en paix », fait-elle savoir.
Pour elle, cette connaissance est indispensable pour trouver la paix dans son vécu quotidien, dans sa famille, sa profession en vue de son accomplissement global. Elle permet de garder une certaine neutralité et clairvoyance quant à ses choix pour le futur. [emb kft gp apr 12/12/ 2011 10 :50]
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