Extrait d’une note du Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR)
Repris par AlterPresse
Selon le chef de la diplomatie dominicaine en Haïti, Ruben Silie Valdez, la militante des droits humains Sonia Pierre « laisse un héritage exemplaire ». Depuis l’âge de 13 ans, elle avait commencé une lutte qu’elle a poursuivie jusqu’à sa mort, rappelle le diplomate.
La nouvelle de la mort de Sonia Pierre l’avait d’autant plus frappé que « jeudi dernier, raconte l’ambassadeur, nous avions pris le même vol depuis Port-au-Prince vers Santo Domingo, et Sonia affichait une mine ravissante ».
L’ambassadeur Silié a tenu à souligner que « Sonia Pierre ne luttait pas seulement pour les Haïtiens en République Dominicaine mais aussi pour les viejos (coupeurs de canne vieillis sous le métier, ndlr) ».