Port-au-Prince, 17 fév. 04, [AlterPresse] --- Les actes de violence qui ont eu lieu ces derniers jours en Haïti « constituent des atteintes graves aux Droits de l’Homme, aux fondements de l’Etat de Droit et des institutions démocratiques », selon un communiqué de presse de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) publié le 11 février 2004.
La Commission interaméricaine des Droits de l’Homme a souligné que les affrontements entre groupes armés et forces gouvernementales ont fait de nombreuses victimes dans plusieurs villes du pays. La CIDH se dit préoccupée par cette situation de violence, marquée par des « exécutions sommaires et autres atrocités ».
La Commission appelle les autorités gouvernementales à prendre les mesures nécessaires pour garantir les droits humains. Ces mesures, a indiqué la CIDH, doivent être en conformité avec la Convention américaine relative aux Droits de l’Homme.
La CIDH invite les belligérants à prendre le chemin de la non violence et « à respecter les droits des habitants d’Haïti ».
La situation a, entre-temps, évolué, avec la prise par les rebelles de la ville de Hinche (est), le 16 février. Cette opération a fait trois morts dont le directeur départemental de la police du département du Centre, Jonas Maxime. [rv gp apr 17/02/2004 22:00]