P-au-P, 16 sept. 2011 [AlterPresse] --- Les Nations Unies n’ont toujours pas éclairé les circonstances du viol d’un jeune haïtien de 18 ans par des casques bleus uruguayens, et l’enquête se poursuit, apprend AlterPresse.
Les soldats sont rattachés à la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) dont le retrait est réclamé par plusieurs secteurs du pays.
« Cet incident est sans équivoque inacceptable. Mais nous ne disposons pas de tous les éléments pour le moment, nous devons attendre les conclusions de l’enquête pour déterminer les circonstances des faits », a indiqué jeudi le sous secrétaire général à l’appui aux missions de maintien de la paix, Anthony Banbury, lors d’un point de presse.
Banbury a été dépêché mercredi en Haïti par le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon en compagnie du général Babacar Gaye, et de la conseillère de police Anne-Marie Orler, dans l’idée de conduire une investigation sur le terrain.
L’équipe qui est repartie jeudi, a rencontré le président Michel Martelly, la ministre des affaires étrangères Marie Michèle Rey, ainsi que des membres de la mission à Port-au-Prince et Port Salut, ville où s’est produit le viol.
Selon Anthony Banbury, l’un des objectifs de la mission était aussi d’assurer que de tels incidents ne se reproduisent au sein de la mission.
Par ailleurs, les autorités uruguayennes avaient indiqué que des sanctions sévères seraient appliquées à l’encontre des quatre soldats pointés dans l’affaire.
Ces soldats ont été rapatriés dans leur pays, a-t-on appris en dernière minute. [jep kft gp apr 16/09/2011 13 :40]