Ouanaminthe, 2 sept. 2011 [AlterPresse] --- La ville de Ouanaminthe (Nord-Est) connait une nouvelle journée de tension, apprend AlterPresse.
Un groupe de protestataires localisé non loin de la zone franche de Ouanaminthe réclame l’achèvement des travaux entamés sur deux rues de la ville : Liberté et Vallières. Des pneus enflammés sont installés en plusieurs endroits.
Le marché binational qui se tient toutes les semaines les lundi et vendredi se trouve très affecté par la manifestation, alors que les ouvriers de la zone franche ont pour leur part réussi à gagner leur lieu de travail.
Jeudi, les manifestants avaient déjà annoncé les couleurs en lançant des pierres et des bouteilles en verre.
Le maire de Ouanaminthe, Rony Pierre, s’exprimant sur les ondes d’une station de radio locale, affirme que « la situation est intolérable » et qu’il entend saisir les forces de l’ordre contre les fauteurs de troubles.
Cependant, jusqu’à présent ni les policiers nationaux ni les casques bleus n’ont été remarqués.
Le 23 aout, un mouvement de revendication semblable avait déjà paralysé Ouanaminthe. Les manifestants souhaitaient notamment obtenir les services d’électricité et d’eau potable.
Ouanaminthe n’est pas l’unique ville du pays à connaitre des flambées de revendications alors que le pays vit une période de vide gouvernemental plus de trois mois après l’investiture de Michel Martelly.
Plusieurs communes de l’Artibonite (Nord d’Haïti) ainsi que la ville de Petit Goâve ont connu cette semaine des journées de tension. Dans tous ces cas, les populations exigent des services comme l’eau, l’électricité et des logements. [sfd kft gp apr 2/09/2011 10 :40]
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