P-au-P, 26 aout 2011 [AlterPresse] --- La Commission Episcopale Nationale Justice et Paix (JILAP) s’élève contre l’impunité qui entoure depuis 17 ans l’assassinat du père Jean Marie Vincent, le 28 août 1994.
« Tous ceux qui le connaissaient, reconnaissaient son courage et sa détermination. Il défendait la vie des pauvres et des victimes contre toutes les forces de mort », rappelle Jilap, soulignant que les assassins du père Jean Marie Vincent courent toujours.
JILAP signale aussi l’assassinat du père Ti Jean Pierre Louis, assassiné le 3 août 1998. Ses assassins n’ont jamais été retrouvés ni traduits devant la justice.
« L’impunité et la violence affectent des gens de toute catégorie, des gens de rang social et d’orientation politique différents parce que l’intolérance au sein de la société est très élevée. S’il fallait nommer tous ceux qui sont morts et qui attendent d’obtenir justice la liste serait longue », indique la Commission épiscopale.
Jilap salue à l’ occasion de ce 28 août, la mémoire de toutes les victimes de violence et d’assassinat. [kft apr 26/008/2011 13 :00]