P-au-P, 28 juin 2011 [AlterPresse] --- Le regroupement international de l’adoption « Groupe de Montréal » incite les dirigeants haïtiens à adopter une politique de modernisation des lois sur l’adoption tout en promettant son aide au pays en la matière.
« Nous encourageons vivement les autorités haïtiennes à moderniser leurs législations – sur l’adoption- », a déclaré Jean Paul Monchau, ambassadeur de l’adoption en France et membre du groupe.
Jean Paul Monchau, qui participait à la fin de la semaine dernière à une rencontre du groupe à Port-au-Prince, rappelle que le dernier texte de loi haïtien relatif à l’adoption date de 1974.
Selon lui, « Il faudra adapter les structures haïtiennes notamment l’Institut du Bien-être Social et de Recherches (l’IBESR), qui est l’autorité haïtienne de l’adoption ».
Reconnaissant les difficultés que cela représente, Monchau promet que les dirigeants haïtiens « peuvent compter sur l’appui des pays d’accueil », officiellement une dizaine, dont les représentants ont participé à la récente rencontre sur l’adoption.
Les envoyés de ces pays membres du Groupe de Montréal affirment leur engagement à « coopérer avec le gouvernement d’Haïti », en vue de faciliter la mise sur pied « d’un système, d’un dispositif pour l’adoption, beaucoup plus sécurisé qu’au par avant, -plus- respectueux des normes internationales ».
Près de 4 000 mille enfants haïtiens ont été adoptés par des pays membres du groupe après le séisme dévastateur du 12 janvier 2010.
Aujourd’hui faute d’une législation, le nouveau président haïtien, Michel Joseph Martelly a publié un décret présidentiel « rendant obligatoire le passage des demandes d’adoption par des organismes agréés, en attendant la soumission d’un projet de loi y relatif au parlement haïtien. [rh gp apr 28 /06/2011 12 :00]