P-au-P, 14 mai 2011 [AlterPresse] – Alors que deux commissions bicamérales du parlement haïtien vont accueillir le président de la République, René Préval et son successeur, Michel Martelly, une atmosphère détendue règne dans le grand hall aménagé spécialement pour la cérémonie d’investiture sur la place des Nations Unies au Bicentenaire.
Les lieux décorés aux couleurs nationales, bleu et rouge, sont noirs d’un parterre d’invités de haut rang. William Clinton, ancien président des Etats-Unis, Alain Jupé, ministre francais des affaires étrangères, Kenneth Merten ambassadeur américain en Haïti, Didier Le Bret, ambassadeur de la France, entre autres, sont présents.
Les députés dans des ensembles blancs se distinguent nettement alors que les sénateurs arborent des costumes sombres.
Les députés et sénateurs, réunis en Assemblée nationale extraordinaire sous convocation du président sortant René Préval doivent accueillir la prestation de serment « constitutionnel » du président élu, Michel Martelly, ce 14 mai.
À l’ouverture de la séance extraordinaire, aux environs de 8 heures (heure locale), le président de l’Assemblée nationale, le sénateur Jean Rodolph Joazile, rappelle que « cette séance spéciale fait partie des prérogatives constitutionnelles pour que le nouveau chef de l’État puisse prendre son engagement par devant l’Assemblée nationale. »
Dans son discours de quelques minutes, Jean Rodolph Joazile, fait remarquer que l’événement d’aujourd’hui constitue un « grand » acquis pour la démocratie en Haïti, « car, déclare-t-il, un président démocratiquement élu passe le pouvoir à un autre président démocratiquement élu. »
Le président de l’Assemblée nationale assure que les parlementaires, conscients de leur responsabilité, continueront à assumer cette responsabilité afin de s’assurer que « chaque organe de l’État fait son travail convenablement. » [sfd kft gp apr 14/05/2011 8 :50]