P-au-P, 03 mai 2011[AlterPresse] --- La ministre de la culture et de la communication (MCC), Marie Laurence Jocelyn Lassègue, considère la liberté d’expression comme « l’une des plus grandes fortunes du 7 février 1986 (date de la chute de la dictature de Duvalier) » et qu’il faut lutter en faveur de la continuité du respect de la liberté de la presse en Haiti.
Le moment est venu « d’évaluer l’état de la liberté de la presse à travers le monde et à travers notre pays » en vue de « faire un bilan, un inventaire, un état des lieux », affirme la ministre, lors d’une conférence organisée le 2 mai, à la veille de la Journée mondiale de la liberté de la presse, au local du MCC.
Les journalistes doivent « veiller à la consolidation des acquis obtenus au prix de grands combats, d’identifier et de combattre les dérives », ajoute Lassègue en présence de nombreux invités dont un journaliste d’AlterPresse.
« La dérive est facile »
La ministre de la culture et de la communication juge important, d’encourager et de développer l’Initiative en faveur de la liberté de la Presse, la recherche de l’efficacité et la perfection dans le métier d’informer qui doit passer par une formation permanente des jeunes journalistes, l’éthique et le professionnalisme.
Par ailleurs, elle invite les professionnels de la presse à rappeler constamment la société civile organisée, les pouvoirs, exécutif, législatif et judicaire au respect des journalistes et du rôle du quatrième pouvoir.
Marie Laurence Lassègue a aussi profité de la célébration de cette 20ème journée mondiale de la liberté de la presse pour saluer la mémoire de tous les journalistes tombés dans le cadre de l’exercice de leur métier à travers le monde.
Cette journée est célébrée à travers les 5 continents sous le thème, « les médias du 21ème : une nouvelle frontière. » [rh gp apr 03/05/2011 10:50]