P-au-P, 26 avril 2011 [AlterPresse] --- La Société d’Animation et de Communication Sociale (SAKS) dénonce l’incendie d’une radio communautaire et les violences commises contre la population de Carice (Nord-est), dans une note dont a pris connaissance AlterPresse.
Suite à la publication des résultats définitifs du second tour des élections, le 20 avril, plusieurs maisons et autres édifices ont été incendiés dans cette commune, dont le bâtiment abritant la Radio Communautaire Tèt Ansanm Karis.
Dans la note datée du 25 avril, SAKS exige que les autorités policières et judiciaires de la ville mettent l’action publique en mouvement contre les auteurs de ce crime.
« Selon les responsables de la Radio Tèt Ansanm, cet acte criminel aurait été commis par des partisans du parti au pouvoir INITE en réaction à la défaite de leur candidat M. Jn Berthole Bastien », souligne l’institution de communication.
La SAKS, tout en exprimant sa solidarité envers l’équipe de la Radio Tèt Ansanm, soutient qu’il s’agit d’une violation flagrante du droit à la communication et de la liberté d’expression de la population de Carice.
Plusieurs organisations locales membres du Centre pour la Culture et le Développement de Carice (SKDK), également incendié, ont lancé lundi 25 avril un vibrant appel aux autorités nationales et internationales, aux organisations de défense des droits humains pour qu’elles volent au secours de la population de Carice.
Des dizaines de membres du SKDK sont persécutés et livrés à eux-mêmes. La justice et la police locales se révèlent impuissantes face aux actes barbares perpétrés par des bandits sur la population, affirment ces organisations. [mm kft gp apr 26/04/2011 14 :00]